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Improviser au cégep

Photo: Collaboration spéciale


Les seules équipes d’improvisation théâtrale de Saint-Laurent, actives depuis une vingtaine d’années, sont hébergées au cégep de l’avenue Sainte-Croix. Cet art un peu sportif qui apporte beaucoup aux joueurs constitue pour eux un complément à leurs études. Leur grand tournoi annuel les Vinyliades se tiendra du 9 au 11 décembre.

Douze équipes de différents cégeps seront réunies pour cet événement où la musique sera mise de l’avant. Lors des matchs du samedi, chacune devra s’inspirer d’une pochette d’album des années 1920 à 1970.

À Saint-Laurent, une trentaine de cégépiens font de l’improvisation répartis en quatre équipes: Portes Patio de la ligue des pamplemousses, Partis Pris et Pourquoi pas? de la ligue des tangerines ainsi que Paul Piché du Circuit d’improvisation du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ).

«Le tournoi de niveau tangerine est un événement important pour le cégep au complet, souligne le joueur, Étienne Arseneault. Les trois autres équipes s’occupent de la gestion et nous sommes, pour une fois, tous réunis.»

Créativité
Chaque match demande de la vivacité d’esprit. «L’écriture et le jeu se font en même temps», explique l’animateur responsable de l’activité, Maxime Burgoyne-Chartrand.

Les équipes disposent de peu de temps en caucus pour imaginer une histoire sur un thème parfois imposé ou avec des contraintes de l’arbitre. Le public vote ensuite pour sa prestation préférée.

«Les adversaires jouent ensemble avant tout. On ne veut pas gagner, on veut avoir du plaisir», complète l’étudiant Thomas Boudreault Côté.

L’improvisation apporte notamment la confiance et l’esprit d’équipe. «Ça crée un sentiment d’appartenance et c’est une motivation pour venir à l’école», précise Rose Langlois.

Le cégep ayant plusieurs spécialisations en art, les équipes sont très axées sur le créatif et environ la moitié des joueurs étudient en théâtre.

«Je n’aurais pas été coacher ailleurs, indique l’entraîneur des Portes Patio, Olivier Roberge. Ils ont des idées et ça me permet de partager ma vision de la créativité.»

L’impro peut être un tremplin pour de florissantes carrières, comme ce fut le cas des Claude Legault, Michel Courtemanche, Patrice Lécuyer ou Martin Petit.

Matchs les mercredis, à 20h, au Pavillon A (bâtiment principal) du cégep de Saint-Laurent, 625, avenue Sainte-Croix. Informations: facebook.com/improstlo

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