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Nouveaux accès cyclables vers le Technoparc

Pont Henri-Bourassa/Hymus au-dessus de l'A40, dans l'arrondissement de Saint-Laurent, près du Technoparc Montréal, le 8 décembre 2016. Photo: Johanna Pellus/TC Media


Piétons et cyclistes pourront circuler en toute sécurité dès 2018 sur les ponts d’étagement qui enjambent l’autoroute 40, à la hauteur des boulevards Henri-Bourassa et Hymus, à Saint-Laurent. Les travaux pour aménager des trottoirs multifonctionnels ainsi que rénover les structures vieillissantes s’élèvent à 12,6 M$.

«Le trottoir sera large de 2,5 mètres et protégé par une glissière haute, mais ne constituera pas, pour l’instant, une piste cyclable intégrée au réseau. Toutefois, les déplacements à vélo seront plus conviviaux», indique le relationniste de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin.

Les deux structures, qui comportent chacune trois voies de circulation, sont présentement dotées d’un trottoir d’un mètre de large, délimité par des glissières de chantier temporaires et en partie obstrué par des cônes orange.

Des accès cyclables au Technoparc Montréal sont souhaités par plusieurs entreprises, comme ABB, qui ont investi dans des stationnements pour vélo. Le boulevard Alfred-Nobel, l’avenue Marie-Curie et la rue Alexander Fleming sont munis de bandes cyclables, sans être reliés au reste du réseau.

D’ici l’ouverture du trottoir multifonctionnel, des accès devraient être créés l’année prochaine, dans l’est du Technoparc.

«La piste Halpern, dont les travaux sont prévus au printemps prochain, sera intégrée au réseau quatre saisons et permettra une traverse cyclable sécuritaire de l’A-40 à la hauteur de cette rue», ajoute M. Sabourin.

Cette piste déboucherait sur le réseau cyclable du parc-nature du Bois-de-Liesse.

Béton effrité
Le ministère des Transports et la Ville de Montréal collaboreront pour la réparation des ponts construits en 1964. La ville-centre financera 4,5 M$, soit près de 40 % du projet, et sera responsable du remplacement des trottoirs, de leurs joints de tablier des glissières ainsi que de l’éclairage.

L’éclatement et l’effritement du béton sont à l’origine de la détérioration des trottoirs et des glissières. Les lampadaires ont quant à eux atteint la fin de leur vie utile.

«Les sels de déglaçage, les cycles de gel/dégel, l’augmentation du nombre et du poids des véhicules, les infiltrations d’eau et autres» sont les causes de la dégradation des structures selon la direction des Transports de Montréal.

Durant les travaux, qui débuteront au printemps pour se terminer à l’automne 2018, les ponts seront ouverts à la circulation dans les deux directions avec certaines restrictions. Un lien piéton sera conservé en tout temps.

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