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Benoit Dorais se fait voler son vélo devant la mairie

Photo: Photo: TC Media - Sylvain Ryan

Le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, s’est fait dérober en plein jour, lundi, son vélo, âgé d’à peine un ans, qu’il avait cadenassé au support situé tout juste en face de la mairie d’arrondissement, sur la rue Bel-Air.

Sitôt le vol constaté, il a laissé éclater sa colère sur son compte Twitter. «Si je pogne l’enfant de chienne qui a coupé mon cadenas pis volé mon vélo devant la mairie du Sud-Ouest!…», a-t-il écrit.

«J’avais besoin de passer ma colère. Ça représentait mon état d’âme», a confié le maire lors d’une entrevue avec TC Media.

Benoit Dorais n’en revient pas encore que ce crime ait eu lieu le jour dans un secteur très passant. Le support à vélo se trouve devant l’entrée de la mairie, sous la fenêtre de son bureau.

Il avait cadenassé son Schwinn bleu royal et gris argent à 11h. Tout ce qu’il a trouvé en sortant sept heures plus tard, c’est le cadenas cisaillé. Le vélo d’une valeur de 500 $ était disparu.

81 vols en 2016
«Je fais maintenant partie des statistiques», lance Benoit Dorais, qui a utilisé le vélo durant tout l’été aussi bien pour les loisirs que pour se rendre au travail, à la mairie du Sud-Ouest comme à l’hôtel de ville sur la rue Notre-Dame.

Depuis le début de l’année, 81 vols de vélos ont été rapportés dans le Sud-Ouest, sur le territoire du poste de quartier 15 du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). En 2015, on avait enregistré 94 vols.

D’après les données du SPVM, 1084 vols ont été déclarés à Montréal jusqu’à maintenant en 2016.

«J’avais acheté mon vélo l’automne dernier», souligne M. Dorais. Ne l’ayant pas encore fait buriner, il juge bien minces les chances de le récupérer.

Pour prévenir les vols, le SPVM mène le projet «Numéro». Le vélo est buriné et les renseignements sur le propriétaire sont versés dans une banque de données. Depuis le début de l’année, 206 personnes ont posé ce geste qui vise à compliquer la revente en cas de vol. «Ça peut être dissuasif pour un voleur», signale Chantal Vincent, agente sociocommunautaire au PDQ 15. Ça permet également de retracer le propriétaire si le vélo est retrouvé.

Le SPVM a aussi une entente avec les boutiques de prêt sur gage, rappelle la policière. En vertu de cet accord avec les commerçants, la personne qui veut vendre un vélo doit d’abord se présenter au poste de quartier afin qu’une recherche soit faite dans la banque de données pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une bicyclette volée.

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