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Démystifier le processus électoral

Photo: TC Media/Isabelle Bergeron

Deux élèves de l’école secondaire Monseigneur Richard ont été aux premières loges, lundi, de l’élection partielle dans la circonscription de Verdun. Cette expérience à même le bureau de vote dans leur école leur a permis de vivre les différentes étapes du scrutin.

L’élève de secondaire 2, Sidney Ricard, et la finissante Patricia Jaimes, étaient des 8 jeunes à participer dans les circonscriptions touchées par les partielles, à l’initiative du Directeur général des élections (DGE).

Ils ont assisté à toutes les étapes, de l’ouverture au dépouillement. Ce fut une occasion de questionner le DGE, Pierre Reid, sur son rôle. «Il nous a donné des informations sur les élections. J’ai pu en apprendre un peu plus, comme le fait qu’il doit toujours être neutre et impartial», explique Sidney.

Le DGE estime que les jeunes de 18-35 ans représenteront le tiers des électeurs lors des élections générales provinciales de 2018.

«C’est important d’aller voter, de participer à la démocratie pour dire par quelle personne tu veux être représenté. C’est important aussi de regarder les idées de chaque personne», soutient Sidney.

Participation
Cette expérience vise à sensibiliser les jeunes à la participation citoyenne et à augmenter leur engagement lors des prochaines élections.

«Ça leur permet de réaliser l’importance du geste. Ils vont être sensibilisés au processus électoral», estime Martine Bernard, la directrice du scrutin de la circonscription de Verdun.

«J’ai trouvé ça très intéressant, surtout de voir qu’il y a beaucoup de gens impliqués pour assurer la réussite du processus, indique Patricia, originaire du Venezuela. Je veux comprendre comment sont choisis les candidats qui nous représentent.»

Arrivée au Québec il y a trois mois, elle a observé, au cours de la journée, quelques différences entre le processus de vote au Canada et celui dans son pays d’origine.

«Chez nous, les gens ont de l’encre sur le doigt pour indiquer qu’ils ont déjà voté. Il y a aussi moins de personnes qui participent au processus, ça se fait plus avec des machines», explique celle qui représentait les élèves de la d’accueil à l’école Monseigneur Richard.

L’expérience pourrait être réalisée à plus grande échelle lors des prochaines élections.

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