Andy Mailly-Pressoir, comment t’en sors-tu sans le CH?

La mi-mars dernière, j’ai eu le plaisir de rencontrer pour la première fois mon collègue et amateur de sport, Andy Mailly-Pressoir. On n’a pas raté cette occasion de partager nos connaissances sportives, mais aussi de découvrir nos passions communes, notamment celle du Canadien de Montréal.

Lors de ma rencontre avec Andy en mars dernier, il n’avait pas l’air abattu par la sortie du Canadien du Montréal de la grande danse du printemps. Ce que je ne comprenais pas, car ce n’était pas mon cas.

En effet, malgré sa descente en enfer amorcé le mois de décembre dernier, je n’arrivais pas à admettre que le CH qui a entamé en feu sa saison allait la clore en queue de poisson.

Et même vers la fin, alors que mathématiquement c’était presque impossible pour les nôtres d’accéder aux séries, je me disais qu’un retour de Carey Price à la dernière minute pourrait provoquer l’électrochoc tant attendu. Une remontée chevaleresque aurait pu être possible à ce moment-là. Hélas, Price n’a pas pu rejoindre son équipe à temps et la débandade a été jusqu’au bout!

Alors, au début du printemps, j’étais étourdi et incapable de suivre au complet un match du hockey de la LNH. Mon espoir s’est transporté sur le FC Barcelone, mon équipe de soccer favorite. Là aussi, j’ai été déçu.

Cette équipe de rêve qui marchait carrément sur l’eau depuis plus d’un an, eh bien, elle n’a trouvé rien de mieux que de subir subitement un naufrage. Entre le 20 mars et le 20 avril, l’équipe de rêve qui imposait sa suprématie partout a aussi enchaîné les résultats négatifs. Elle n’a récolté qu’un match nul, quatre défaites et une victoire en six matchs. La déprime!

Alors, comme tous les habitués qui meublent leurs soirées printanières avec des matchs des séries du CH, j’ai commencé par butiner un bout de match par-ci, par-là, des autres équipes.

Graduellement, j’ai fini par retrouver le goût de suivre une partie de hockey au complet.
Celle du 5e duel entre le Lightning de Tampa Bay et les Red Wings de Detroit a été un délice. Quelle fin de match endiablée!

Alors, dis-moi mon Andy, toi qui carbure aux succès du Canadien, comment arrives-tu à traverser le printemps et ses séries de la LNH sans nos Glorieux?