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Maladie de Lyme: pas d’inquiétude pour la Direction régionale de santé publique de Montréal

Tick - parasitic arachnid blood-sucking carrier of various diseases on a human skin Photo: Getty Images/iStockphoto

La maladie de Lyme se répand comme une traînée de poudre dans plusieurs régions du Québec, forçant les autorités de la santé publique à agir. À Montréal, toutefois, la Direction régionale de santé publique (DRSP) n’est pas prête à sonner l’alarme.

La DRSP a reçu cette année près d’une quarantaine de signalements non confirmés de la maladie de Lyme sur le territoire montréalais, avec une hausse dans les dernières semaines. Seuls 12 cas de la maladie, engendrée par la piqûre d’une tique, ont cependant pu être officialisés. Aucun moyen de savoir si ces patients ont contracté la condition sur le territoire montréalais.

Pour ce qui est du mois de juillet, trois cas ont été jusqu’ici confirmés sur un total de 20 déclarations montréalaises. Il n’y a «aucune indication que la maladie progresse» par rapport à l’an dernier, selon le Docteur Paul Le Guerrier, de la DRSP.

«Montréal n’est pas une région endémique pour la maladie de Lyme, a-t-il rappelé en entrevue avec Métro. Je ne sais pas où on va s’en aller parce que c’est encore tôt dans l’année.»

Les chiffres reçus par la DRSP s’apparentent à ceux de 2017, selon Dr Le Guerrier. L’an passé, l’organisation avait comptabilisé 46 cas, dont deux «possiblement acquis à Montréal». «Ce n’est pas du tout comme ce qu’il se passe en Montérégie et en Estrie», a remarqué M. Le Guerrier.

La tique à l’origine de la maladie foisonne dans ces deux régions, la Montérégie et l’Estrie, qui ont respectivement confirmé 19 et 24 cas de la maladie en 2018. Dr Le Guerrier a invité les randonneurs à se montrer prudents lorsqu’ils s’aventureront dans ces localités avant de revenir à Montréal.

Mieux vaut prévenir que guérir
La Montérégie permet depuis cette fin de semaine aux pharmaciens de la région de distribuer des antibiotiques pour contrer la maladie. Cette mesure n’a pas encore été adoptée sur l’île de Montréal et rien ne laisse croire que ce sera le cas, selon Dr Le Guerrier.

«Il n’y a pas encore assez de cas de la maladie de Lyme, a-t-il lancé pour expliquer la décision. On n’a pas les conditions requises pour dire qu’il faut absolument une ordonnance collective.»

Face à ce problème encore difficile à réguler, la DRSP souhaite adopter une politique de «prévention». Il est conseillé de régulièrement vérifier la présence de tiques sur son corps et sur celui de son chien, en plus de réagir rapidement aux signes avant-coureurs, comme l’apparition de rougeurs.

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