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Le Projet hippodrome priorisera la santé des résidants

Photo: Denis Beaumont

La santé et le bien-être seront au cœur du développement du Projet hippodrome, qui vise à transformer le site en quartier résidentiel d’ici 2017.

Une cinquantaine d’experts en provenance d’Europe, des Etats-Unis et du Canada en sont venus à cette conclusion au cours d’un forum de trois jours, qui s’est terminé mardi, sur la métamorphose du site de l’ancien hippodrome de Montréal, situé dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

Lors du bilan du forum, mardi, Nik Luka, membre du comité-conseil du Projet hippodrome et professeur d’urbanisme à l’Université McGill, a assuré que la santé des résidants serait la «colonne vertébrale» du projet de développement urbain.

À ce sujet, le cardiologue François Reeves a présenté lors du forum des études qui établissent clairement un lien entre l’environnement urbain et les maladies cardiovasculaires. Selon ces études, vivre en milieu vert diminue de moitié l’écart de mortalité cardiovasculaire entre les riches et les pauvres en milieu urbain.

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Le cardiologue souhaite que la Ville prévoie notamment un couvert végétal d’au moins 25 % sur la superficie du site, qui fait 43,5 hectares, soit l’équivalent de 60 terrains de soccer. C’est d’ailleurs la proportion que vise le Plan métropolitain et d’aménagement urbain pour l’ensemble de Montréal.

Cela s’ajoute à l’imposante liste de défis que présente le projet de l’hippodrome, tels que l’amélioration du transport en commun, assez inefficace pour le moment dans le secteur, et la révision de l’aménagement de l’entrée du site depuis l’autoroute Décarie, entre autres.

Les experts invitent la Ville à élaborer un quartier vert en matière de transport. «Nous voulons construire un quartier du XXIe siècle, où il est possible de vivre sans sa voiture, et où les transports actifs et en commun sont priorisés», a affirmé Nik Luka, membre du comité-conseil du Projet hippodrome et professeur d’urbanisme à l’Université McGill.

Pour l’instant, seulement une station de métro – Namur – couvre le territoire, ce qui est loin d’être suffisant, estiment les experts. Une station de train de banlieue ou de tramway est notamment envisagée.

La Ville prévoit construire de 5 000 à 8 000 unités de logements sur le site de l’ancien hippodrome d’ici 2017. Ces logements seront abordables, promet la Ville, et surtout destinés aux familles.

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