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L’éditeur Michel Brûlé, cinquième candidat à la mairie de Montréal

Photo: Archives Métro

L’éditeur Michel Brûlé se prépare à entrer officiellement dans la course à la mairie de Montréal. Mardi, il a déposé au bureau des élections de Montréal les 200 signatures nécessaires pour que son nom soit inscrit sur les bulletins de vote le 3 novembre prochain.

«Je me présente en tant que métis, souverainiste et partisan du carré rouge. Je n’ai pas peur de m’afficher», a-t-il déclaré en entrevue à Métro. Il deviendra ainsi le cinquième candidat à la mairie de Montréal après Richard Bergeron, de Projet Montréal, Denis Coderre, d’Équipe Denis Coderre pour Montréal, Mélanie Joly et Marcel Côté, de la Coalition pour Montréal.

«Montréal a besoin de changements radicaux. C’est ce que j’incarne, et personne d’autre ne peut le faire», a ajouté celui qui sera candidat indépendant. Aucune équipe politique de l’entourera.

Le premier geste que Michel Brûlé posera s’il est élu maire de Montréal est de réduire le nombre d’élus. Ils sont présentement 103 maires et conseillers municipaux dans la métropole. M. Brulé veut réduire ce nombre à 30. «Il y en a 51 à New York, et 45 à Toronto, a-t-il souligné. C’est du délire à Montréal.»

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Il veut aussi s’attaquer à la mauvaise qualité des enrobés bitumineux qui sont appliqués sur les rues et les artères montréalaises. «En Allemagne, les routes sont garanties 25 ans. Je ne m’attends pas à moins», a-t-il lancé.

La transparence de l’administration municipale sera aussi une priorité pour M. Brûlé. Il aimerait que toutes les discussions concernant la Ville de Montréal soient filmées.

Le coloré éditeur souhaite aussi réaffirmer le caractère francophone de la ville de Montréal tout en soulignant son ouverture sur le monde. Des places publiques, et même des parcs, pourraient être réaménagés pour rendre hommage aux communautés culturelles.

Pour se faire élire, Michel Brûlé misera sur l’appui des communautés culturelles, des jeunes ainsi que des personnes qui ne votent pas et qui sont cyniques face à la politique.
«Je crois beaucoup en mes chances», a-t-il confié.

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