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Entente signée entre Tourisme Montréal et Haïti

Photo: Touche Photo

Lors de son premier voyage officiel international en tant que maire de Montréal, Denis Coderre a préparé le terrain pour davantage de coopération économique et touristique avec Haïti. Il était à la tête d’une délégation montréalaise dans le cadre de la deuxième phase du Programme de coopération municipale Haïti-Canada (PCM), auquel Montréal participe. Métro s’est entretenu avec lui au lendemain de son retour dans la métropole.

Quels ont été les résultats du voyage?
Une entente a été signée entre Tourisme Montréal, la Ville de Montréal et le ministère du Tourisme d’Haïti pour créer un pont touristique entre Montréal et Port-au-Prince. C’est une façon de dire qu’on voit d’un très bon œil qu’Haïti veuille miser sur le tourisme. On va devoir parler d’Haïti, vendre Haïti et dire qu’il y a des belles choses qui s’en viennent. De plus, j’ai officiellement invité le président Martelly à venir à Montréal sous peu, et il a accepté. J’ai préparé le terrain pour une prochaine mission économique, notamment en rencontrant la Chambre de commerce Haïti-Canada pour parler d’investissements. Par ailleurs, avec le PCM, Montréal joue un rôle sur les plans communautaire, humanitaire et de la restructuration.

Qu’est-ce que l’amélioration des relations bilatérales entre Montréal et Haïti peut amener aux Montréalais?
Ça peut amener des bénéfices sur le plan économique et de l’entrepreneuriat. On peut investir à Haïti dans les secteurs agroalimentaire, manufacturier, touristique, culturel. On peut développer des concepts d’entreprises et des plans d’affaires. Quand un pays comme Haïti se développe, ça a un impact tant ici que dans les Amériques.

Projet Montréal a affirmé que votre délégation de 13 personnes était démesurée. Après coup, qu’en pensez-vous?
D’abord, la délégation de la ville comme tel était de 6 à 7 personnes uniquement. Je suis parti avec un consortium de délégations, dont Tourisme Montréal et Montréal International, qui venaient à leurs frais. J’étais le chef de mission parce que je connais bien le pays. Ça a coûté 7 300$ à Montréal pour tout ce qu’on a fait et créé. Alors ce n’était pas démesuré. Il y a eu un rôle pour chacun.

Quels sont les besoins d’Haïti les plus pressants sur lesquels Montréal va concentrer son aide?
Il y a tout ce qui touche l’infrastructure, la gestion des déchets et la mise en place de la documentation pour recréer des archives à nouveau, parce que le tiers de la fonction publique est malheureusement décédée dans le séisme.

Pouvez-vous certifier que l’argent investi dans le PCM par Montréal, soit environ 1,4M$, sera bien dépensé?
L’argent sert à envoyer des professionnels et de l’expertise, et à accompagner les gens pour créer des programmes et des services. Ce sont des choses concrètes. Tout l’argent passe par des organisations sérieuses. De plus, on engage des gens sur place, de la Fédération canadienne des municipalités et de la Ville de Montréal, qui sont là pour gérer le programme et s’assurer que tout est fait de façon transparente et que l’argent soit bien dépensé.

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