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«Je vois mtl»: observateurs et participants voient grand

Photo: Archives Métro | Yves Provencher

Cent-soixante projets, plus de 180 engagements. Près de 1500 personnes ont participé lundi à l’événement «je vois mtl», à la Place des Arts, où l’optimisme et la créativité étaient de mise.

Les quelque 180 leaders ont formellement promis de réaliser leurs projets en signant un engagement. Un livre les contenant tous a été remis en fin de soirée au maire de Montréal, Denis Coderre, pour qu’un suivi puisse être effectué. «On va vous surveiller!» a lancé à la blague l’animateur de la cérémonie de clôture, le journaliste Gérald Filion.

M. Coderre a d’ailleurs annoncé qu’il allait créer un bureau chapeauté par l’ancienne ministre péquiste Diane De Courcy pour assurer le suivi des projets.

Le grand rassemblement avait pour but de redonner un peu de lustre à la métropole, après les dernières années de noirceur, marquées par la corruption et la collusion. «Les Montréalais ont beaucoup souffert de morosité dans les dernières années, a reconnu André Poulin, directeur général de Destination centre-ville, au moment d’officialiser son engagement de mener à bien deux projets, lundi. Juste en voyant qui s’est déplacé, moi ça me confirme que ça valait la peine. C’est un mélange de leaders de vraiment toutes les sphères qui sont ici. C’est très encourageant pour le futur.»

En effet, des têtes connues de toutes les sphères du Tout-Montréal étaient du jeu lundi, tant à titre d’observateur qu’à titre de participant.

Le maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, participait à plusieurs ateliers visant à peaufiner des projets retenus par le comité de sélection de «je vois mt»l. Il a affirmé voir d’un bon œil la démarche citoyenne. «Je ne crois pas qu’un bureau central devrait faire le développement économique pour tout Montréal. Je crois plutôt en la discussion. Le génie naît dans la discussion et dans le partage, a-t-il avancé. C’est dans un lieu comme ça qu’on s’enrichit, qu’on se développe.»

Même son de cloche chez l’ancien ministre québécois des Finances, Raymond Bachand. «Au lieu de toujours dire au gouvernement « qu’est-ce que tu vas faire pour Montréal? » on ne demande rien au gouvernement. On se demande « nous, qu’est-ce qu’on va faire pour notre ville? »» a-t-il affirmé.

«Ça fait longtemps que les Montréalais ont non seulement à cœur leur ville, mais aussi une force qui, par le passé, n’était peut-être pas transposée au niveau politique, a quant à elle offert l’ancienne chef du parti politique municipal Vrai changement pour Montréal, Mélanie Joly. On a raison d’être optimistes.»

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