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La Fondation des enfants syriens tient sa collecte de fonds annuelle

MONTRÉAL – L’Université Concordia parrainera sept réfugiés syriens qui pourront poursuivre gratuitement leurs études supérieures à Montréal.

Cette initiative a été rendue possible grâce à la Fondation des enfants syriens, qui tiendra son dîner annuel de collecte de fonds dimanche soir à Laval.

L’organisme sans but lucratif, établi au Canada, a fondé en 2012 une école à la frontière syro-turque pour offrir une éducation gratuite aux enfants qui ont fui la Syrie.

L’école Al-Salam, installée dans la ville de Reyhanli en Turquie — à moins de deux kilomètres de la frontière syrienne —, accueille gratuitement 2000 élèves âgés de 6 à 20 ans.

À l’ouverture de l’école en octobre 2012, les bénévoles s’attendaient à recevoir 300 enfants. Ce sont finalement 900 élèves qui sont arrivés le premier jour.

«On les a tous acceptés», raconte en entrevue Faisal Alazem, directeur stratégie et relations externes de la Fondation.

Peu à peu, l’école — dont le nom en arabe signifie «école de la paix» — s’est agrandie. Elle offre aujourd’hui une éducation primaire et secondaire complète, en plus de dispenser un soutien psychologique aux enfants qui ont fui la guerre.

Sept récents diplômés de l’école arriveront sous peu à Montréal pour poursuivre leurs études supérieures à l’Université Concordia.

L’institution les exonérera des frais de scolarité, alors que la Fondation des enfants syriens les aidera à assumer les coûts inhérents à leur installation à Montréal.

Le dîner annuel de collecte de fonds de l’organisme, qui aura lieu dimanche soir au Centre de congrès Palace de Laval, permettra de financer cette initiative et d’assurer le fonctionnement de l’école en Turquie.

La ministre québécoise de l’Immigration, Kathleen Weil, sera présente.

Le budget de la Fondation provient entièrement des dons du privé. La soirée de dimanche aura donc un côté festif pour souligner cette belle réussite, soutient M. Alazem.

«C’est vraiment, d’un côté, une célébration de ce qu’on a fait collectivement ensemble (…) et de l’autre côté, une levée de fonds pour pouvoir continuer ce projet», explique-t-il.

La communauté syrienne assurait presqu’entièrement le fonctionnement de l’organisme à ses débuts. Le portrait est maintenant complètement différent, alors que des Québécois de toutes origines travaillent bénévolement et financent la Fondation.

«Aujourd’hui, je suis très fier de dire que la majorité des bénévoles de cette fondation ne sont pas syriens. La majorité sont des Québécois qui s’impliquent, raconte M. Alazem. Ce n’est plus un projet de la communauté syrienne, c’est vraiment un projet surtout des Montréalais.»

Les billets pour l’événement de dimanche sont en vente au coût de 35 $. Des dons peuvent également être acheminés à l’organisme par le biais de son site web.

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