Télé-Québec diffusera la suite des Cités d’or

Trente ans plus tard, l’enfant du soleil parcourra de nouveau la terre et le ciel, avec ses deux meilleurs amis, à bord du Grand Condor! Métro a parlé au réalisateur de la seconde saison du populaire dessin animé Les mystérieuses cités d’or.

Que les nostalgiques se réjouissent : Esteban, Zia, Tao, Mendoza et toute la bande reprendront bientôt d’assaut les ondes de Télé-Québec, 30 ans après le succès de la première saison de la série franco-japonaise. Les personnages reprendront là où on les avait laissés pour s’embarquer dans de nouvelles aventures, en Asie plutôt qu’en Amérique du Sud.

«C’est vraiment une suite, et non un remake, précise le réalisateur et directeur artistique du projet, Jean-Luc François, de passage à Montréal cette semaine. À la fin de la première série, les enfants sont arrivés à découvrir une première Cité d’or qui s’est autodétruite, ils s’en sont échappés, et ils ont décidé de parcourir le continent avec le Grand Condor, alors que Mendoza, Sancho et Pedro retournai ent en Espagne.»

Dans la deuxième saison, donc, on commence avec un indice trouvé par les enfants, qui les intrigue énormément, ce qui fait qu’ils retournent en Espagne chercher Mendoza pour partir tout d’abord en Chine.

On peut le constater, les nouveaux créateurs ont tâché de demeurer fidèles à l’esprit et aux personnages de la première saison – l’auteur de celle-ci, Jean Chalopin, a d’ailleurs été abondamment consulté pour s’assurer, entre autres, de ne pas décevoir les fans.

«Je commence à comprendre l’ampleur de la nostalgie reliée aux Mystérieuses cités d’or, avoue Jean-Luc François, qui était loin de s’imaginer qu’il s’embarquait dans quelque chose d’aussi mythique. Même s’il ne faut pas oublier que c’est avant tout un dessin animé pour les enfants, on essaie de multiplier les clins d’œil par rapport à la première série, dans la mise en scène, entre autres. J’espère bien sûr que ça plaira aux anciens enfants devenus grands.»

Le réalisateur souligne par ailleurs que, même si la technique d’animation, en 30 ans, a évolué, il a tenu à conserver le look du dessin animé des années 1980.

«Ce sont des personnages en 3D, mais qui donnent l’impression d’être dessinés, explique-t-il. On anime en 12 images par seconde au lieu de 25, comme en 3D normalement, pour donner l’aspect un peu saccadé que peut avoir l’animation traditionnelle, par exemple.»

Les dates précises de diffusion de la suite des Mystérieuses cités d’or sur les ondes de Télé-Québec seront communiquées ultérieurement.

Il était une fois la Chine
Au moment de parler à Métro, Jean-Luc François était sur le point de partir en Chine, afin d’y tourner des capsules documentaires pour conclure les épisodes des Mystérieuses cités d’or. Eh oui, la nouvelle génération d’enfants y aura elle aussi droit. Mais dans une version «dépoussiérée», assure le réalisateur.

«Tout est plus court, ajoute-t-il. Dans les années 1980, les génériques, les corps d’épisodes et tout ça, c’était plus long. Maintenant, les diffuseurs veulent quelque chose de plus nerveux, de plus rapide. On a retravaillé aussi pour que ça soit un peu rigolo. C’est vrai que la voix du narrateur, Jean Topart, était géniale, mais je ne sais pas si ça fonctionnerait aussi bien aujourd’hui!»

Voici la bande-annonce de la seconde saison des Cités d’Or :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=Tmd1AeHooAY&w=853&h=480]