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Questions en rafale avec l’auteur Maxime Houde

Photo: Collaboration spéciale

Maxime Houde est né à Mont­réal et a étudié la philo, l’histoire et la traduction. En plus d’avoir écrit de nombreuses nouvelles, il est l’auteur d’une série policière dont le héros, Stan Coveleski, est un détective montréalais des années 1940. Derniers pas vers l’enfer est son septième roman.

En une phrase, de quoi traite votre dernier livre?
Daniel Martineau, enquêteur au SPVM et joueur compulsif endetté jusqu’aux oreilles, tente un dernier gros coup afin de sauver sa peau.

Que lisez-vous présentement?
La guerre des fesses, de Jean-Claude Kaufmann, Mao: The Unknown Story, de Jung Chang et Jon Halliday, et Notre mère la guerre, de Kris et Maël, une BD en quatre tomes.

Qui sont vos trois auteurs préférés?
Raymond Chandler, pour l’influence qu’il a eue sur moi. Je n’en ai pas vraiment d’autres. Je fonctionne par sujets, à savoir l’histoire et l’histoire militaire.

Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
The Big Sleep, réalisé par Howard Hawks, mettant en vedette Bogart et Bacall. Un vieux film en noir et blanc, basé sur un roman de Chandler.

Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
J’écris en tutu et en collants, j’enfile les tasses de café les unes après les autres et il y a souvent un chat noir couché sur mes notes (mais ça, c’est surtout sa routine à lui).

En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
Je n’ai peur de rien en tant qu’auteur. Sans blague. Je ne dis pas ça pour faire le brave.

Quelle est votre expression ou citation favorite?
«Stupidity is the building block of civilization» de Frank Zappa.

Quel livre auriez-vous aimé écrire?
N’importe quel roman Harlequin, afin de pouvoir pondre des phrases du genre: «Sous la caresse insistante du baron Machinchouette, Lydia se laisse sombrer dans les abîmes du plaisir».

De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’auteur?
Je ne me suis jamais vraiment posé la question… Je m’assois devant mon portable et j’écris, c’est tout.

Que préférez-vous dans l’écriture ? Qu’aimez-vous le moins ?
Ce que je préfère: m’enfermer dans mon bureau et écrire comme tel; ce que j’aime le moins: me lever toutes les heures pour aller à la toilette, à cause du café.

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Derniers pas vers l’enfer
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