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Dans le monde mystérieux de Woodkid

Photo: Denis Beaumont/Métro

Le Français Woodkid a ouvert son univers mystérieux à des milliers de personnes jeudi, rassemblées sur la place des Festivals pour le spectacle d’ouverture du 35e Festival International de Jazz de Montréal.

La musique de Woodkid évoque les océans, les épopées, les lieux remplis de mystères. La foule venue en masse – du monde, il y en avait carrément partout – assister au déploiement de cet univers semblait gagnée d’avance et, surtout, impatiente de voir l’artiste lyonnais, connu pour ses chansons en anglais.

Il est apparu, majestueux, après une intro un peu apocalyptique portée par la puissance des cuivres et des percussions, affichant un sourire grand comme c’est pas possible. Un homme visiblement heureux et un peu conquérant. Le jeune barbu à la casquette caractéristique a ensuite entamé Baltimore’s Fireflies.

«Bonsoir Montréal. Est-ce que ça va? Quel honneur d’avoir été invité pour l’ouverture du festival. C’est pas notre première fois à Montréal, on vous a préparé quelques surprises, quelques nouveaux titres.»

On se doutait bien que la scénographie allait frapper fort. Yoann Lemoine (de son vrai nom) a gagné un prix Victoire de la Musique en France dans la catégorie Artiste révélation scène, en février dernier. Un peu toujours dans un clair-obscur, en noir et blanc, et avec beaucoup de jeux de lumière – le visage de l’artiste plongé parfois complètement dans l’ombre –, le tout était d’une simplicité et d’une élégance mystérieuses.

Des projections sur écran géant d’un océan ont introduit The Golden Age, chanson-titre de son dernier album, alternant rythmes énergiques et instants planants, le tout porté par la voix toujours apaisante et enveloppante de Woodkid.

A suivi «une chanson importante pour moi, une chanson qui parle de ma mère: Where I live».

Woodkid au Festival de jazz

Plusieurs chansons étaient précédées d’une introduction instrumentale qui mettait en valeur l’orchestre composé de cuivres, de cordes, de percussions, et ajoutait un effet grandiose, qui a atteint son apogée plus tard dans la soirée avec Stabat Mater. Combiné aux projections sur écran géant souvent présentes, comme des images prises à vol d’oiseau de contrées inconnues pendant Ghost Lights, le résultat transportait le public ailleurs.

Woodkid n’a pris la parole que brièvement entre les chansons, se concentrant sur l’essentiel. «C’est très intimidant. J’ai quelque chose à vous dire. I Love You.» Cette chanson, I Love You, a littéralement plongé la foule dans un état de grâce, ou presque.

Un nouveau titre, Go, puis Brooklyn, d’un précédent EP ont précédé Boat Song, une chanson «importante pour moi, qui parle de la route qu’on prend, de la destinée».

Woodkid a ensuite entoné Conquest of Spaces qui prenait son envol, insufflant une dose d’énergie à l’épopée de l’artiste.

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