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Bellucci dans la ville

Photo: Yves Provencher/Métro

Marquant une pause de tournage de quelques heures, l’équipe de Ville-Marie est venue parler d’un des films les plus attendus de 2015.

Il y avait foule dans une salle de conférence de l’hôtel Reine Élizabeth mercredi soir. C’est que l’incontournable Monica Bellucci y était pour discuter de sa participation au second long métrage de Guy Édoin (Marécages). «Pour moi, c’est un honneur. Je suis heureuse de me retrouver dans ce projet. Jusqu’à maintenant, c’est un de mes plus beaux rôles.»

C’est tout un éloge venant de cette comédienne qui a participé à plusieurs œuvres importantes, d’Irréversible aux Merveilles, qui a remporté un prix au festival de Cannes. Monica Bellucci incarne pour l’occasion une actrice qui débarque à Montréal afin de rétablir ses liens avec son fils (Aliocha Schneider). Sa route croisera celle d’une infirmière (Pascale Bussières, qui renoue avec le personnage de Marécages) et d’un ambulancier qui rentre d’Afghanistan (Patrick Hivon). Des âmes blessées qui cherchent un moyen de panser leurs plaies.

«J’ai assez de curiosité pour participer à des expériences différentes. Avoir la possibilité de travailler avec Guy Édoin ou Emir Kusturica, c’est incroyable.» – Monica Bellucci

«C’est un scénario assez complexe, avoue le scénariste et cinéaste. Je voulais que tout le monde joue dans le même film et que la trame d’émotions soit calibrée pour chacun des personnages.»

Il ne s’agit cependant pas d’un film choral, un genre très couru qui est difficile à maîtriser. «Les films choraux, je les adore, confie Guy Édoin. Mais s’ils durent moins de trois heures et demie, on est dans la superficialité, et c’est dur de s’inscrire dans la vérité des personnages. Avec Ville-Marie, c’était vraiment important pour moi de rentrer dans chacun de ces personnages-là, mais par des détails, par des scènes qui peuvent apporter une couleur.»

Ayant convaincu la mythique interprète par la puissance et la densité de son scénario, le réaliste troque pour la première fois la campagne contre la ville et promet d’être un peu plus généreux que ses précédents courts et longs métrages, essentiel, mais un peu arides. «On n’est pas dans l’austérité qui caractérise ce que j’ai pu faire avant. Il y a vraiment un désir de rencontrer le public avec ce film-là.»

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