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Cette semaine, on craque pour: De Rose à Rosa, Interstellar, Le voleur de sandwichs…

Cette semaine, on craque pour… De Rose à Rosa, Damien Rice, la scénographie de Lumières, lumières, lumières, J. K. Simmons, Interstellar, Le voleur de sandwichs et Violence à l’origine.

1. De Rose à Rosa
Michel-Olivier Gasse est musicien. Contrebassiste. Il écrit aussi, sur des choses que la plupart des gens ne captent même pas, saisissant du même coup l’essence du quotidien et de son quartier de Villeray. De son nouveau recueil de chroniques au charme rugueux, il ressort qu’il aime: les cordes à linge, son vélo, procrastiner, les filles. (Pas forcément dans cet ordre.) De notre côté, on aime: l’authenticité de ses dialogues, sa finesse d’observation, sa plume subtile, ses chutes magnifiques. (Pas forcément dans cet ordre non plus.) À lire, vite, aux éditions Tête première. (Natalia Wysocka)

2. Le retour de Damien Rice
Ça faisait plusieurs années qu’on n’avait pas eu de nouvelles de l’Irlandais à fleur de peau Damien Rice. Depuis 2007, en fait, année de son show à Osheaga et de sa séparation professionnelle avec Lisa Hannigan. Le voilà de retour avec My Favourite Faded Fantasy, un album au titre qui fait écho à Kanye et qui a été réalisé par un ami de ce dernier, à savoir l’omniprésent Rick Rubin. Malgré tout, Damien ne semble pas avoir rompu complètement avec le passé, et la pièce The Box évoque même The Blower’s Daughter, son succès qui avait brillé sur la bande sonore de Closer, de Mike Nichols, décédé mercredi. On retrouve ici toute la douceur du musicien, son folk cristallin, ses textes un peu fleur bleue. Beau. (Natalia Wysocka)

3. La scénographie de Lumières, lumières, lumières
Mise en scène par Denis Marleau, écrite par Evelyne de la Chenelière à partir d’un roman de Virginia Wolfe, Lumières fois trois est portée par Anne-Marie Cadieux et une Évelyne Rompré d’une grande intensité. Une intensité réellement magnifiée par le décor de Max-Otto Fauteux, qui, jumelé à la conception vidéo de Stéphanie Jasmin, nous plonge dans ces vagues qui balaient et s’écrasent sur le récif en même temps que déferlent les mots. À voir à l’Espace Go jusqu’au 6 décembre. (Natalia Wysocka)

4. J. K. Simmons
Vous savez, ce genre de performances qui font qu’on peut presque voir l’Oscar se matérialiser dans les mains de l’acteur? Celle de J.K. Simmons dans Whiplash, présentement en salle, en fait partie. Tour à tour exigeant, méchant, abusif, manipulateur, charmeur, le prof de musique qu’il incarne à l’écran nous coupe le souffle à chaque seconde qu’il passe à l’écran. (Jessica Émond-Ferrat)

5. Interstellar
Ambitieux n’est peut-être pas un mot assez fort pour décrire le dernier film de Christopher Nolan, Interstellar, présentement en salle. Le réalisateur s’attaque aux trous noirs, à la relativité, mais aussi à l’amour, à la famille, à l’instinct de survie. Il fait tout cela en plus d’offrir des scènes d’action excitantes et de rendre hommage à des classiques de la science-fiction, dont 2001: A Space Odyssey et Star Wars. À voir! (Mathieu Horth-Gagné)

6. Le voleur de sandwichs
La Pastèque innove encore avec ce «polar à lire dès 8 ans» (qu’on aime tout autant passé 8 ans!), un croisement de BD et de roman jeunesse dans lequel un garçon tente de retracer le malfrat de son école qui vole les délicieux sandwichs que sa maman lui concocte chaque jour. Les textes d’André Marois sont punchés, les dessins, vivants et très drôles. À dévorer avec un sandwich à la mayonnaise maison sur du pain d’épeautre, de préférence! (Jessica Émond-Ferrat)

7. Violence à l’origine
Martin Michaud, qui en est au quatrième volet des aventures de son inspecteur Victor Lessard, est en train de s’établir comme «maître du polar québécois», et ce dernier roman ne risque pas de défaire cette réputation. L’enquête commence quand la tête d’un haut gradé du SPVM est retrouvée dans les poubelles, avec une note faisant référence au père Noël, qui doit être la dernière victime de l’assassin. Lessard met en place les pièces du casse-tête une à une et entraîne le lecteur dans une passionnante enquête fort bien construite. Aux éditions Goélette. (Jessica Émond-Ferrat)

On se désole pour…

Le refus d’accepter que toute  bonne chose a une fin. Pas deux.
Depuis que la franchise Harry Potter a lancé la mode, les «fins en deux parties» ont la cote. Les vampires de Twilight ont été soumis à la même tactique mercantile. Maintenant, c’est les Hunger Games. Peut-être que ça marche côté box-office, mais côté résultat cinématographique, moins. Le premier-denier-volet de la franchise portée par Jennifer Lawrence n’aurait-il pas pu faire partie d’un seul grand long métrage final? D’accord, on est à l’ère du rapide, du flash, du montre-moi-pas-quelque-chose-de-plus-de-1-heure-15-parce-que-je-vais-sortir-mon-cell-pour-jouer à-Candy-Crush, tout ça. Mais un fidèle sera capable d’écouter un film-vraiment-fleuve. Impossible à imaginer? Remontons au classique. Titanic. (Natalia Wysocka)

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