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Partir étudier en Chine

Photo: Isabelle Bergeron/Tc Media

Partir pour Hong Kong pendant un an afin d’aller étudier le cantonais dans une école publique, voilà le souhait que caresse depuis quelque temps Victoria Pelletier-Rodriguez. Tout ce qui lui manque, c’est l’argent pour le réaliser. Ne reculant devant rien, l’adolescente LaSalloise tente une campagne de sociofinancement pour aller au bout de son rêve…et du monde dès la prochaine rentrée scolaire.

À 15 ans, Victoria se décrit elle-même comme timide, mais fonceuse. «Je suis souvent la première personne à approcher les gens, je pense que tout le monde a quelque chose d’intéressant à raconter et ça me fascine. Les gens disent que je suis sociale», explique la jeune fille. Son désir de partir à l’aventure à un si jeune âge n’y est sûrement pas étranger.

Les différentes cultures la passionnent alors qu’elle parle déjà le français, l’anglais et l’espagnol grâce à ses racines familiales. Le cantonais sera une corde de plus à son arc alors qu’elle aspire à devenir traductrice à l’Organisation des Nations Unies (ONU). «Je veux être dans l’action et faire de la traduction simultanée, ça doit être difficile, mais tellement valorisant», imagine-t-elle les yeux brillants.

Ce voyage est soutenu par l’American Field Service (AFS), un organisme à but non lucratif offrant des programmes internationaux permettant aux adolescents et aux jeunes adultes d’étudier à l’étranger. En plus de trouver une famille d’accueil, AFS organise des activités avec les participants et offre l’aide d’un bénévole dans le pays visité.

Décrochage scolaire

Victoria, une élève de l’école secondaire Cavelier-De LaSalle, a bien failli décrocher quelques années plus tôt, n’aimant pas trop le cadre scolaire bien qu’elle réussisse très bien. Pour elle, partir étudier en Chine parmi d’autres étudiants chinois n’est pas contraignant. L’adolescente voit plutôt ce défi comme un accès unique à la culture.

Comme elle sera hébergée dans une famille chinoise, ça lui permettra aussi d’en apprendre beaucoup sur les habitudes de vie.

Et le choc culturel? «Je suis déjà prête, en fait, je veux en vivre un. Je pense être assez ouverte d’esprit pour que ça se passe bien. J’ai aussi vraiment hâte de goûter à la nourriture», précise Victoria, décidée.

Sa belle-mère, Brigitte Lambé, verse quelques larmes à l’évocation du long voyage. Aussitôt que leurs regards se croisent, emplis de complicité, de respect mutuel et de confiance, les yeux de l’adolescente s’embuent également.

Contributions                   

La LaSalloise prévoit vendre des pâtisseries afin de financer son aventure évaluée à 8900$. Avec sa belle-mère, elle est à la recherche d’un commanditaire qui accepterait de fournir les ingrédients de base pour qu’elles cuisinent le tout.

D’autres activités de financement sont aussi prévues pour le printemps et le début de l’été. Une page avec un objectif de 5500$ est disponible pour ceux qui désirent contribuer au voyage.

La jeune fille n’est pas encore partie que déjà, elle songe à sa prochaine destination, soit la Thaïlande ou l’Afrique du Sud. Tout est possible, mais chose certaine, Victoria partira à l’étranger, ce n’est qu’une question de temps.

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