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Pour Sarah: revivre l’accident qui a secoué les Di Iorio

Photo: Collaboration spéciale

 La nouvelle série télévisuelle Pour Sarah s’inspire de l’histoire vécue par le candidat libéral Nicola Di Iorio et sa fille Claudia, victime en 2010 d’un grave accident de la route ayant blessé deux autres de ses amies. Depuis, les Di Iorio s’unissent dans la lutte contre le fléau de l’alcool au volant, toujours l’une des deux principales causes d’accidents au Québec.

Il y a cinq ans, la voiture que conduisait un homme, à la sortie des bars, a percuté à grande vitesse un arbre dans Ville Mont-Royal, causant de graves blessures à Claudia Di Iorio, Evelyne Méthot et Justine Rozon.

Dans l’émission, des amis prennent le volant à la suite d’une fête bien arrosée. Ils terminent la soirée dans un fossé. La série diffusée à TVA les lundi soirs est produite par François Rozon (Les beaux malaises), père de Justine, la plus gravement blessée.

«Ce qui nous touche de l’émission, c’est les détails, qui rendent l’histoire très réaliste. Il y a tous ces détails auxquels on ne pense pas quand on ne l’a pas vécu. Oui, il faut réapprendre à marcher, mais il y a aussi mettre ses pantalons, se peigner les cheveux», commente Claudia.

Travail de prévention
Pour les Di Iorio, l’émission, bien que difficile à regarder, est une occasion de parler du problème de l’alcool au volant. Depuis l’accident, ils concentrent leurs efforts à sensibiliser de la population.

Pendant que Claudia parle aux jeunes, M. Di Iorio s’adresse aux parents. L’étudiante, qui en est à sa dernière année de baccalauréat en Affaires publiques à l’université Concordia, ne manque pas une occasion de parler des moyens à prendre pour éviter les accidents.

«C’est ma priorité. Quand j’ai une chance d’aller en parler à des élèves, de faire une entrevue, ça passe avant tout.»

M. Di Iorio, avocat et professeur de droit à l’université McGill, a quant à lui donné de nombreuses entrevues sur le sujet dans les médias, tant pour parler du système légal que des moyens de prévention.

En 2010, poussé par le besoin de prévenir d’autres accidents, il a lancé l’initiative Cool Taxi. Des coupons, achetés à l’avance, permettent aux jeunes d’avoir une alternative à leur voiture à portée de main, dans leur portefeuille. Les coupons sont vendus dans les Couche-Tard et les Pharmaprix et sont acceptés par la majorité des chauffeurs de taxi.

«Cool taxi a permis de métaboliser tout le négatif qui ressortait de l’accident», affirme Nicola Di Iorio.

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