Stephen Harper s’attaque à un symbole de Montréal
stevenguilbeault - Métro
La Biosphère de l’île Sainte-Hélène cessera ses activités éducatives et muséales en décembre 2013. Ainsi en a décidé Stephen Harper, celui qui essaie de se faire passer pour un grand ami du Québec! Ouf! Une semaine après l’annonce, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la magnifique sphère afin de dénoncer la fin de la mission éducative de la Biosphère.
Le groupe «Pour que la Biosphère demeure accessible à tous» a été créé sur le réseau social Facebook. Je vous invite à joindre ce groupe.
Huit postes sur 23 sont coupés dès maintenant sur. Selon le plan d’Environnement Canada, dès la fermeture du musée, le bâtiment sera réaménagé pour accueillir des équipes de scientifiques du Centre météorologique du Canada. L’accès du public à ce bijou du patrimoine montréalais sera réduit à presque rien.
La Biosphère est un chef-d’œuvre architectural, création de l’architecte visionnaire Buckminster Fuller. Le bâtiment a abrité le pavillon des États-Unis, un des plus prestigieux de l’Exposition universelle qui s’est tenue à Montréal en 1967. Aujourd’hui, on y tient des expositions ludiques et interactives pour nous aider à mieux comprendre les grandes questions environnementales. Les activités animées de la Biosphère ainsi que ses évènements spéciaux sont conçus pour nous aider à prendre connaissance des solutions qui s’offrent à nous pour protéger l’environnement.
La Biosphère abrite également la Maison solaire écologique et offre aux écoles un programme complet de conférences et de vidéoconférences, et bien d’autres choses encore… Le volet muséal de la Biosphère a été inauguré en 1995 à l’initiative du gouvernement fédéral. C’était un cadeau offert à Montréal pour son 350e anniversaire. Une entente a été scellée, qui a donné lieu à un investissement de près de 18 millions de dollars du fédéral.
Selon mes sourcess, le fédéral essaie d’imposer cette fermeture à la Ville de Montréal. Or, le fédéral est lié à la Ville par un bail. Celle-ci devrait donc refuser «l’offre» et forcer Ottawa à continuer les opérations intégrales de la Biosphère, au moins jusqu’à la fin du bail.
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