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Montréal, plaque tournante de l’éolien

L’éolien est une filière beaucoup plus attrayante à long terme que ne l’est le pétrole. Photo: Archives Métro

Montréal est devenue au cours des dernières années la plaque tournante de l’éolien pour l’est du continent. Voici comment.

Alors que se prépare une bataille importante touchant l’arrivée imminente des sables bitumineux au Québec, j’aimerais vous proposer de regarder comment, sans tambour ni trompette, Mont­réal est devenue au cours des dernières années la plaque tournante de l’éolien pour l’est du continent. Je ne sais pas pour vous, mais quand il s’agit de développement économique, de création d’emplois et de réduction de GES, l’éolien est une filière beaucoup plus attrayante à long terme que ne l’est le pétrole.

Quelques chiffres sur l’éolien au Québec :

  • Environ 4 000 emplois sont liés au secteur de l’éolien au Québec, dont une portion importante se trouve dans la région de Montréal.
  • Quelque 150 entreprises québécoises sont actives dans l’éolien, dont plusieurs ont leur siège social ici. De plus, Montréal a été choisie par plusieurs entreprises étrangères pour y établir leur siège social canadien.
  • Une expertise sur l’énergie éolienne s’est développée dans les universités et institutions montréalaises, comme l’École de technologie supérieure et l’École polytechnique, mais l’ensemble de la province n’est pas en reste, puisque des programmes ont également été créés ailleurs. Pour n’en nommer qu’un, soulignons le programme d’AEC en maintenance d’éoliennes du Cégep de la Gaspésie et des Îles, un maillon incontournable de l’industrie.

Alors que le gouvernement du Québec prépare sa prochaine stratégie énergétique, il devra également prendre une décision sur un nouvel appel d’offres de 700 MW d’éolien. Il s’agit de projets qui avaient été annoncés sous le gouvernement précédent mais qui, pour une raison ou une autre, ne se sont pas réalisés.

En allant de l’avant avec cet appel d’offres, Québec attirerait des investissements privés de plus de 1,5 G$, dans un secteur de pointe.

Rappelons qu’il s’agit d’énergie renouvelable. En période de ralentissement économique, il me semble que ça se prend bien!

Pourquoi produire plus d’électricité alors qu’on parle des surplus d’Hydro-Québec? Peut-être que, justement, nous pourrions utiliser ces surplus pour accélérer le passage vers les transports électriques au Québec, rendant caducs, du même coup, les projets d’acheminer ici le pétrole sale des sables bitumineux… À suivre!

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