Carey Price prend trop de place

Il fut un temps pas si lointain où les experts professionnels trouvaient que Carey Price volait trop rarement un match à lui tout seul. C’était la belle époque. Une époque de candeur et d’insouciance. Une époque révolue, malheureusement.

C’est que maintenant, Price en vole des matchs. Trop souvent, même. C’est sur lui que repose toute la stratégie de Canadien. On passe de la candeur et de l’insouciance, à l’angoisse et à la terreur de le voir se faire mal.

Qu’arriverait-il si Price se cassait une jambe en allant récupérer un dégagement pas refusé? Ou s’il chopait l’ebola au court d’un week-end à Joliette? Ou s’il annonçait sa retraite comme Martin Brodeur? Canadien serait réduit à pas grand-chose, puisque tout repose sur Price et sur la capacité d’Emelin à ne pas faire de passes sur les palettes adverses. Ne comptons pas trop sur cette deuxième option pour remporter des matchs.

Il faudra trouver une solution à ce problème. Canadien pourrait attendre que Price devienne moins bon pour que les forces se rééquilibrent ou l’échanger contre quatre joueurs de premier plan. Ce sont là deux options intéressantes. Mais en attendant que Price cesse de prendre toute la place, il faudra continuer d’angoisser.