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Manon Rhéaume fera l’objet d’un film en 2017

MONTRÉAL — Manon Rhéaume n’a pas fini de faire parler d’elle. L’année prochaine, on célébrera un autre 25e anniversaire, celui de sa participation à un match préparatoire avec le Lightning de Tampa Bay, le 23 septembre 1992.

On ignore encore si la formation floridienne soulignera l’événement. Mais il semble assuré que l’histoire de Rhéaume sera racontée au grand écran.

Angie Bullaro a déjà commencé la production du film «Between the Pipes» dans lequel elle jouera aussi le rôle de Rhéaume. Le tournage devrait commencer au tournant de 2017 et pourrait se faire à Toronto ou Calgary.

Si tout fonctionne comme prévu, le film sera présenté vers la fin de 2017, juste avant les Jeux olympiques d’hiver.

«Je cherchais à produire une histoire vraie portant sur le sport, et quelqu’un m’avait dit que plusieurs femmes avaient joué dans la LNH, mais aucune au poste de gardien. En cherchant l’identité de la toute première joueuse, j’ai constaté que Manon était la seule.

«Quand j’ai réalisé cela, je me suis dit qu’il fallait absolument lui parler et l’objectif était de raconter à quel point elle avait été une inspiration», raconte Bullaro, qui est originaire du Michigan et dont les parents vivent non loin de Rhéaume.

Bullaro, qui a rencontré Rhéaume il y a environ un an et demi, a été impressionnée par l’attitude de battante de la Québécoise.

«Elle n’a jamais abandonné. C’est ce que j’aime chez elle. Et elle s’est toujours concentrée sur l’aspect positif.»

Mais avant de rencontrer Rhéaume, Bullaro ne savait pas trop à quoi s’attendre.

«Au début, j’ai eu l’impression qu’elle était un peu méfiante et je ne savais pas si elle allait être intéressée et aussi emballée que nous. Quand nous l’avons rencontrée, j’ai immédiatement vu à quel point elle était gentille, et si humble. Et elle est devenue aussi emballée que nous.»

Si ce déclic s’est fait si rapidement, c’est peut-être parce que les deux femmes se ressemblent à bien des égards, d’abord physiquement.

Aujourd’hui, Rhéaume participe à plein au projet.

«Nous nous ressemblons pas seulement physiquement, mentionne la Québécoise, mais aussi de la façon dont elle pratique son métier, de la façon qu’elle fonce, qu’elle refuse de se faire dire non et de continuer de travailler. Elle me rappelle comment j’étais lorsque j’étais plus jeune. Et quand elle m’a dit qu’elle voulait produire un film qui servirait d’inspiration pour les gens, j’ai accepté. C’est un projet qui m’emballe beaucoup.»

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