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Un pas vers l'avant pour l'Impact en 2016

Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les choses sont tombées en place au bon moment pour l’Impact de Montréal et c’est ce que l’entraîneur-chef Mauro Biello a retenu lors de son bilan pour la campagne 2016.

Moins de 48 heures après une élimination crève-cœur contre le Toronto FC en finale de l’Est, Biello est revenu sur l’évolution de son équipe pendant la saison.

«Je pense que nous avons installé de bonnes choses au niveau de l’organisation offensive dès le camp d’entraînement, a raconté Biello, vendredi, au Centre Nutrilait. Je me souviens d’un match contre les Red Bulls (une victoire de 3-0 au Stade olympique, le 12 mars), nous avions démontré notre capacité à tenir le ballon. Il y a une séquence où nous avons gardé le ballon pour 45-50 passes.»

Biello a ensuite souligné que son équipe avait été ralentie par les blessures au cours du printemps et au début de l’été. C’est finalement tard en septembre que l’Impact s’est replacé, quand Biello a commencé à utiliser un 4-3-3 avec Marco Donadel, Patrice Bernier et Hernán Bernardello au centre du terrain.

«Le match qui m’a convaincu est celui à New York (le 24 septembre face aux Red Bulls), a raconté Biello. Malgré une défaite de 1-0, j’ai vu certaines choses qui m’ont guidé dans ma décision d’employer cette formation avec laquelle nous avons obtenu du succès jusqu’à la fin. J’ai pu expliquer les responsabilités à chaque joueur. Et quand les résultats ont suivi, les responsabilités sont devenues encore plus claires et les joueurs ont pris confiance.»

L’offensive a trouvé ses repères avec cette formule. Ignacio Piatti, Matteo Mancosu et Dominic Oduro ont brillé dans le dernier droit au sein de cette formation.

Piatti, qui a inscrit 17 buts en 32 matchs en saison régulière avant d’ajouter quatre autres buts en cinq matchs lors des éliminatoires, a d’ailleurs été nommé joueur par excellence de l’Impact en 2016.

«Cet honneur est le résultat du travail de tout le groupe, a souligné avec humilité l’Argentin de 31 ans. Quand je regarde les plaques sur le trophée, je vois qu’il m’en manque beaucoup avant de rejoindre Mauro!

«Oui, avec Dom et Matteo, les choses ont bien fonctionné. Dom a très bien fait en fin de saison. Matteo aussi, il s’est très bien intégré au groupe.»

Pour sa part, Hassoun Camara a été le lauréat du titre de joueur défensif de l’année. La défensive de l’Impact a cependant dû revenir sur la défaite à Toronto, mercredi, quand elle a été victime de trois buts sur des coups de pied de coin. Ces erreurs sur les jeux arrêtés ont éventuellement mené à l’élimination de l’équipe.

Biello a tenu à remettre un peu les pendules à l’heure.

«Nous avions concédé cinq buts sur des corners pendant la saison. Je crois que la meilleure équipe en a accordé trois et la pire neuf. Nous étions donc en milieu de peloton, a rappelé Biello. C’est quelque chose sur quoi nous travaillons à chaque semaine. Nous n’avons pas une équipe très grosse et il faut quand même être capable d’utiliser son corps, d’être bien positionné.

«Présentement, c’est frustrant parce que c’est ce qui a mené à notre élimination et c’est certain que c’est une priorité.»

Le gardien Evan Bush croit toutefois que l’équipe n’a pas nécessairement à regarder ailleurs pour corriger ce problème.

«Certains des meilleurs joueurs défensifs de l’histoire dans les duels aériens étaient petits, a-t-il déclaré. Ce n’est pas seulement une question de taille. Nous devons travailler ensemble pour corriger ce problème, mais nous avions fait du bon travail plus tôt dans les séries contre Bradley Wright-Phillips (des Red Bulls) et Patrick Mullins (du D.C. United).»

Bernier espère revenir

Un des sujets chauds lors du bilan a été l’avenir du capitaine Patrice Bernier. Le Brossardois de 37 ans rencontrera la direction de l’équipe lundi pour s’assurer qu’ils partagent le même intérêt pour un retour avec le Bleu-blanc-noir en 2017.

Les dernières saisons n’ont pas toujours été faciles pour Bernier. Son temps de jeu a parfois été réduit, mais il a toujours trouvé le moyen de prouver son utilité dans le dernier droit.

«Avec son leadership, il transmet aux joueurs l’importance de chaque situation, l’importance de bien faire pour Montréal, a noté Biello. Il partage son expérience en tant que gars d’ici. Sur le terrain, il a bien fait avec Hernán et Marco. Ils avaient une belle complicité autant défensivement que dans la relance.»

Bernier a mentionné que le plan A était de rester avec l’Impact. Il ne semblait pas avoir de plan B en tête pour l’instant si jamais l’Impact souhaitait aller dans une autre direction.

«Si ça arrive, je vais devoir penser à ça (aller jouer ailleurs), a-t-il dit. Ça voudrait dire déplacer ma famille. Mais nous ne sommes pas encore là et je ne pense pas qu’on va en arriver là.»

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