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Le Rocket de Laval dévoile son logo

Ryan Remiorz / La Presse Canadienne Photo: Ryan Remiorz
Jean-François Tremblay, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

LAVAL, Qc — Le Rocket de Laval, club-école du Canadien de Montréal dans la LAH après son déménagement de Saint-Jean (Terre-Neuve), à partir de la saison prochaine, a dévoilé son logo et ses uniformes sous le thème «Propulsé par l’histoire», mardi après-midi.

Le logo, une création de l’agence Lg2, montre un ‘R’ où figurent, selon l’interprétation, entre une et trois fusées épurées incluant celle de l’espace négatif, soit le «vide» au centre du ‘R.’. Les lettres formant le nom du club sont à la verticale dans la partie gauche.

«L’équipe s’appelle le Rocket, mais on ne devait pas trop verser dans la nostalgie, a confié Claude Auchu, le directeur de création du projet. Il fallait un dénominateur commun: le chandail du Canadien est un des seuls avec une bande au centre, le logo est une seule lettre, et il y a l’aspect tricolore. Ça se veut dépouillé et épuré, dans l’esprit classique du CH.

«C’était un projet de rêve, ajoute-t-il. Définir l’image d’une équipe sportive, on n’avait jamais eu la chance de faire ça. Le projet a été hyper emballant. On a conçu une centaine de logos et peut-être 25 chandails, très différents. On partait d’un extrême, où on ne reconnaissait plus le Canadien, et de là on trouvait la zone de confort et vers quoi se diriger. On voulait créer quelque chose de durable. On est super fiers du résultat.»

Le processus a duré environ trois mois et impliqué entre huit et 10 personnes, l’automne dernier.

Deux logos secondaires vont figurer sur les manches de l’uniforme: un bouclier avec l’inscription Le Rocket, ainsi que le numéro 9. Chacun de ces éléments est soutenu par une flamme de propulsion minimaliste, mais évocatrice de la fougue qu’affichait le légendaire Maurice Richard.

Le logo est blanc et bleu, mais les uniformes reprennent la vénérable combinaison Bleu-Blanc-Rouge du Canadien de Montréal.

Le dévoilement s’est déroulé dans un centre commercial de Laval en présence notamment du président et chef de la direction du Canadien, Geoff Molson, du directeur général, Marc Bergevin, et du président des Anciens Canadiens, Réjean Houle.

Les IceCaps vont déménager à Laval à compter de la saison prochaine.

Le Rocket jouera à la Place Bell qui est présentement en construction, près de la station de métro Montmorency. Vincent Lucier, président de l’amphithéâtre, estime qu’il est bâti à environ 85 pour cent.

Le Rocket a aussi annoncé que des forfaits de billets de saison seront mis en vente le 11 février. Les billets réguliers pour tel ou tel match seront disponibles vers la fin de l’été. La journée de mardi marquait aussi la mise en ligne du site Internet de l’équipe.

Chris Creamer, fondateur et éditeur de SportsLogos.net, site de référence sur les emblèmes sportifs, a une opinion assez favorable du logo.

«J’aime bien, c’est un design simple et traditionnel pour une filiale, dit Creamer. La tendance est d’aller vers quelque chose plus ‘dessin animé’ ou fantaisiste. Le logo est moderne mais en même temps, il aurait sa place parmi ceux des équipes originelles de la LNH.»

Creamer trouve toutefois qu’il y a trop d’éléments sur les manches avec le numéro du joueur et les logos secondaires, qui s’ajoutent à l’inscription Laval sur l’épaule.

Jessy-Lee Raymond a conçu le logo du Rocket de Coaticook, dans la Ligue de baseball junior élite. Il aime bien les chandails présentés mardi, mais il a été un peu moins charmé par le logo.

«Il est simple, ce qui convient à une organisation du genre, dit Raymond. J’aurais quand même souhaité que le logo fasse plus référence à Maurice Richard, et aussi que les fusées soient plus évidentes à percevoir.»

Jason Kontolemos, un artisan de l’image des Alouettes de Montréal, voit quant à lui beaucoup de positif dans ce qui a été dévoilé.

«C’est à la fois nostalgique et futuriste avec des détails modernes, fait valoir Jason Kontolemos, de JJNM Marketing & Design. Une fusée trop franche aurait nui à l’histoire et l’héritage qu’on évoque. Ils ont été subtils – ce n’est pas trop agressant, ce qui est vraiment bien. Quant aux logos secondaires, ils ajoutent à un look digne et classique.»

En 1996, Kontolemos a fait partie d’une petite équipe qui a créé les logos, les uniformes et les casques des Oiseaux. Quatre ans plus tard, un logo secondaire est devenu le logo principal, à la suite de légères modifications.

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