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L’asile réclamé pour la dissidente iranienne Roghayeh Azizi Mirmahaleh

Photo: Josie Desmarais/Métro

Plusieurs groupes et le député de Mercier, Amir Khadir, ont demandé au ministre canadien de la Sécurité publique, Ralph Goodale, d’offrir l’asile politique à l’Iranienne Roghayeh Azizi Mirmahaleh, dont le statut de réfugié a été refusé la semaine dernière.

Mme Azizi est arrivée au Canada en 2012 pour rejoindre des membres de sa famille après avoir vécu dans la clandestinité pendant nombre d’années. Elle a été emprisonnée pendant trois ans dans les années 1980 pour avoir milité pour les droits des femmes en Iran. Son mari a été exécuté, car il était un opposant au régime. «Si le gouvernement fédéral n’intervient pas rapidement pour lui accorder la protection du Canada, Mme Azizi sera vraisemblablement arrêtée et possiblement exécutée en Iran. L’Iran n’est pas réputé pour exécuter ses prisonniers sans les torturer d’abord», a mentionné M. Khadir.

Ce dernier, ainsi qu’Amnistie international, la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiés et immigrantes et l’Association des femmes iraniennes de Montréal souhaitent que le ministre Goodale offre un sursis à Mme Azizi pour qu’elle ne soit pas déportée et que le ministre de l’Immigration lui octroie ensuite un statut de réfugiée.

«Le Canada manquerait gravement à ses obligations en déportant Mme Azizi vers l’Iran, juge Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie internationale Canada francophone. Amnistie internationale a abondamment documenté les nombreuses violations des droits humains qui se sont aggravées en Iran en 2016. L’Iran a renforcé les restrictions pesant sur la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.»

 

 

 

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