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Le réseau électrique de la STM résistera t-il à Azur?

Photo: Collaboration spéciale/STM

Les futures voitures de métro procureront-elles autant de gains que l’espère la Société de transport de Montréal (STM)? Certains se posent la question, mais la STM se fait rassurante.

Selon une source, certains aspects techniques des futures voitures de métro pourraient empêcher d’augmenter la fréquence des passages autant que prévu. La principale limitation pourrait être d’ordre électrique. «Comme les Azur seront plus lourdes, notamment parce qu’elles accepteront 10% plus de passagers à bord, elles tireront beaucoup plus de jus au démarrage. La STM se demande actuellement si son réseau électrique sera assez robuste», indique notre source.

Plusieurs capteurs auraient été installés sur le réseau pour mesurer sa capacité. Pour ne pas faire sauter son réseau électrique, la STM pourrait devoir faire accélérer ses voitures plus lentement au démarrage qu’elle ne le fait actuellement, ralentissant ainsi la cadence, selon nos informations. Or, si elle veut augmenter la fréquence des passages à l’heure de pointe, la STM ne peut se permettre ce genre de limitation.

Ce retard au démarrage pourrait-il être rattrapé par une vitesse de pointe plus rapide entre les stations? Notre source pense que non. «La STM a commandé des voitures qui rouleront à la même vitesse que les anciennes soit 72 km/h. Elle aurait dû commander des voitures qui pourraient atteindre les 80 km/h afin d’augmenter la fréquence des passages», indique t-elle.

La direction de la STM se défend. «Je ne vois pas de problème quant à la capacité du réseau. Si le poids et la masse des Azur seront effectivement plus élevés qu’actuellement, le système de récupération d’énergie lors des freinages fera en sorte qu’une rame de métro Azur puisera 2% moins d’énergie», répond Dominique Lemay, directeur exécutif Métro, à la STM. Actuellement à l’heure de pointe, 34 rames sont sur la ligne orange. Avec les nouvelles voitures, la STM prévoit en rajouter trois.

Quant à la limitation de la vitesse de pointe à 72 km/h, M. Lemay pense que c’était la bonne solution. «Cela fait 35 ans, qu’on utilise le même ancien système. On ne veut pas changer tous les paramètres en même temps, car cela a des impacts sur toute la structure du réseau. Ce serait un risque inutile pour la clientèle», affirme M. Lemay. Il indique toutefois que la STM pourrait étudier cette possibilité par la suite.

 

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