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Le prix des vignettes des VLS électriques réduit de moitié

Photo: Josie Desmarais/Métro

L’administration Plante entend couper de moitié le coût des permis de stationnement universel pour les les véhicules en libre-service (VLS) électriques pour le fixer à 673$ annuellement, au lieu de 1431$.

Un projet de règlement sera déposé mercredi au comité exécutif. Le prix pour un véhicule à essence ou hybride, augmentera quant à lui pour atteindre 1346$. Ce tarif était jusqu’ici de 1320$ annuellement.

La Ville estime qu’une telle modulation des tarifs «contribue à l’atteinte des cibles souhaitées en matière d’électrification des transports». L’administration de Valérie Plante dit vouloir ainsi «encourager les modes alternatifs à l’utilisation de la voiture personnelle».

«La progression des VLS assure une offre complémentaire au réseau de transport collectif, tout en diminuant le taux de possession automobile […] ce qui réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) », explique-t-on également dans des documents officiels rendus publics mardi.

Ce changement fait suite à la volonté de Montréal déjà annoncée, en mars dernier, de développer un modèle «avec un incitatif» pour la voiture électrique.

«Actuellement, la vignette d’un VLS électrique coûte plus cher que celle d’un VLS classique. On veut renverser ça», avait notamment indiqué le responsable du dossier Eric Alan Caldwell à Métro.

Les deux opérateurs de VLS à Montréal, car2Go et Communauto, sont directement concernés. En mars, le président et directeur général de Communauto, Benoit Robert, avait accueilli cette orientation avec certaines réserves. «En ce moment, même si les vignettes étaient à 0$, on serait encore perdants. Il faudrait que la Ville nous paye pour ajouter des véhicules électriques, avait-il mentionné. Sans davantage de bornes de recharge, le modèle n’est pas viable.»

Appelé à réagir à cette proposition, le cabinet de la mairesse a dit avoir réduit le prix des vignettes pour les VLS électriques «afin de les rendre 50% moins chères que celles pour les VLS à essence».

«Ceci est une avancée considérable, puisque la vignette pour les voitures électriques était auparavant plus chère que la vignette pour la voiture à essence. Nous poursuivons également le déploiement des 200 bornes de chargement électrique sur rue cette année afin de faciliter les déplacements des usagers des VLS électriques», indique-t-on également. 

En agrandissant le territoire permis aux VLS à la demande des arrondissements, notamment les secteurs résidentiels de Ville-Marie, Montréal estime «pouvoir donner une meilleure expérience aux utilisateurs». «Nous restons également en contact avec les opérateurs», précise-t-on à ce sujet.

En décembre 2017, une ordonnance du comité exécutif à l’égard de ce règlement était venue prolonger, jusqu’au 31 mai 2018, la période de validité des permis de stationnement universel. Cette période offrait, selon la Ville de Montréal, «l’occasion de réévaluer les modalités d’encadrement» des VLS, pour garantir un meilleur accès aux véhicules au centre-ville et l’expansion dans d’autres arrondissements comme Ahuntsic-Cartierville, Outremont, Verdun et Ville-Marie.

Depuis, les arrondissements de Saint-Laurent, de Lachine et d’Anjou ont également fait la demande pour utiliser des vignettes de VLS sur leur territoire.

La période de validité des nouveaux permis – et de leurs tarifs revus – devrait être fixée jusqu’au 30 septembre 2019, une date qui coïncide avec l’échéance des vignettes de stationnement sur rue réservé aux résidants (SRRR). Après cette période, Montréal recommandera que le permis devienne annuellement valide, du 1er octobre au 30 septembre de chaque année.

Le Règlement relatif au stationnement des véhicules en libre-service a initialement été adopté par la Ville de Montréal en août 2016.

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