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La création du Bureau de la ville intelligente approuvée

Photo: Yves Provencher/Métro

D’ici 2017, Montréal vise la première place du palmarès des villes intelligentes.

L’administration de Denis Coderre a annoncé mercredi la création du Bureau de la ville intelligente, qui disposera d’un budget annuel de 400 000$ et qui mènera à l’embauche de quatre employés. «Cette année, on a percé le top 21 des villes intelligentes, en 2017, on veut être les premiers au monde», a déclaré mercredi en conférence de presse Harout Chitilian, responsable de la ville intelligente. M. Chitilian fait référence au palmarès de l’Intelligent community forum (ICF) qui a évalué 400 dossiers de candidature en 2014.

Suivre en temps réel l’état du déneigement ou en quelques clics l’étendue de la contamination de l’agrile du frêne. Pouvoir envoyer au Service 311 une photo d’un nid-de-poule et suivre quelques jours plus tard sur l’internet où en est l’état de la demande. Telles sont quelques-unes des possibilités qu’offre une ville intelligente.

Pour y arriver, le nouveau Bureau travaillera sur quatre axes, a indiqué Harout Chitilian: libérer massivement les données de la ville, déployer une plateforme web, des applications mobiles et un réseau sans fil plus large, numériser les services publics dans un souci d’augmenter leur efficacité et finalement stimuler l’innovation dans l’industrie numérique.

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Lors du comité exécutif, le maire a donné «carte blanche» à M. Chitilian. «Il peut aller dans tous les services de la Ville, faire des inventaires de données pouvant être partagées. Je lui donne toute la latitude pour que ça fonctionne», a indiqué M. Coderre. M. Chitilian ne sera toutefois pas chef du Bureau. «Le poste sera ouvert sous peu, aussi bien à l’interne qu’à l’externe», a déclaré M. Chitilian.

Du côté de l’opposition officielle, on est moins optimiste. «C’est un peu irréalisable en aussi peu de temps et avec aucun budget d’investissement d’arriver à un tel résultat», a déclaré Marc-André Gadoury, élu de Projet Montréal.

M. Chitilian convient qu’il y aura plusieurs défis à surmonter. «Il faudra changer la culture de l’organisation, trouver les ressources financières et convaincre les arrondissements», a-t-il résumé.

-Avec Daphnée Hacker-B.

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