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Coup de pouce à venir pour la rue Prince-Arthur

Photo: Yves Provencher/Métro

Les membres de la Société de développement du Boulevard St-Laurent (SDBSL) ont accepté d’élargir leur territoire pour y intégrer la rue Prince-Arthur.

Après les constructions qui durent depuis quelques années sur la rue Prince-Arthur, des dégâts d’eau et un feu qui ont entraîné la fermeture de plusieurs de ses commerces, l’artère peine à panser ses plaies. «Ça a donné un aspect un peu glauque à la rue et ce n’est jamais bon pour le commerce»,  reconnaît la conseillère d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Christine Gosselin.

Mais actuellement, personne ne prend la parole pour les commerçants de cette rue, souligne la conseillère pour expliquer que l’arrondissement ne prévoie pas de mesures particulières pour son redressement.

«Il ne manque rien de tangible à cette rue. Il manque seulement du leadership et un peu plus de diversité dans l’offre de commerces. Il y a une absence de dialogue», regrette Mme Gosselin.

La SDBSL a obtenu l’accord de ses membres le mois dernier pour élargir son territoire et y inclure les commerçants de la rue Prince-Arthur. Il reste maintenant à sonder les commerçants de cette rue, cet été, afin d’obtenir leur consentement à joindre le regroupement de marchants. «Il y a déjà six commerçants qui m’ont fait part de leur intérêt pour se joindre à nous», indique le directeur général de la SDBSL, Glenn Castanheira.

Si le processus vient à terme, le regroupement pourrait ainsi devenir leur porte-parole auprès de l’arrondissement, des propriétaires en plus d’un investisseur pour la revitalisation de la rue.

Et tout le monde serait gagnant, ajoute le directeur. «La vitalité des artères commerciales n’est pas issue des artères elles-mêmes. Si Prince-Arthur va mal, St-Laurent va mal aussi.»

M. Castanheira croit que Prince-Arthur doit devenir un terrain fertile pour que de jeunes entreprises s’y développent. Cela passe notamment, dit-il, par l’embellissement du secteur, le nettoyage des façades, la création d’aires de repos et la possibilité de louer de plus petits locaux, indispensables aux jeunes restaurants indépendants.

«Il ne faut plus de restaurants à trois étages. On ne doit pas faire comme la banlieue. Il faut prioriser la qualité des petits restaurants», ajoute le directeur.

Une plus grande offre de commerces de proximité, comme une boulangerie et une boucherie viendraient significativement bonifier l’attrait de cette artère, croit la conseillère Gosselin.

«Ce qui demeure en ce moment fonctionne bien. Mais ça a besoin d’être accompagné par d’autres commerces qui sont exactement ce que les Montréalais recherchent», précise-t-elle.

L’arrondissement restera donc ouvert à des demandes pour ajouter du verdissement ou encore la division des locaux en de plus petites salles.

 

Démarches

  • Le Conseil d’administration de la SDBSL étudie actuellement l’agrandissement de son secteur pour savoir s’il s’agit d’un dossier viable pour lui.
  • Après avoir obtenu l’accord des commerçants de la rue Prince-Arthur cet été, le dossier sera présenté à l’arrondissement et soumis au vote.
  • C’est finalement la ville centre puis le ministère des Finances qui donneront le sceau final à l’entente.

 

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