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Une deuxième vie pour le bassin de plongée?

Fermé depuis deux ans, le bassin de plongée du Stade olympique pourrait être sauvé. La Régie des installations olympiques (RIO) pose toutefois plusieurs conditions.

Parmi les six conditions présentées lundi pour maintenir la vocation du bassin, la RIO recommande notamment l’établissement d’un «budget d’investissement minimum pour prolonger la vie utile de ce bassin et l’établissement». Elle indique aussi vouloir rencontrer les parties prenantes pour trouver un modèle de gestion et un plan d’affaires qui permettrait «d’accroitre l’achalandage et les revenus».

«Les rencontres avec les partenaires pour trouver des solutions vont commencer au cours des prochaines semaines. On n’est toutefois pas capable à ce stade-ci de donner d’échéance quant à une possible réouverture», a déclaré Cédric Essiminy, porte-parole de la RIO.

Du côté du club de plongée qui opérait le bassin on reste confiant d’obtenir une réouverture cette année, une fois que les autres travaux prévus au centre sportif seront terminés. «Si ça va bien ce pourrait être cet été, sinon cet automne», a confié Daniel Brisbois, membre du Coin de plongée au Parc olympique.

Cette fosse est quasi-unique en Amérique du Nord parce qu’elle descend à 15 mètres de profondeur avait notamment été fermé pour des raisons budgétaires. La Régie des installations olympiques (RIO) indiquait notamment vouloir privilégier la construction d’infrastructures pour héberger l’Institut national du sport du Québec au Stade olympique.

Depuis, le bassin demeurait fermé, le temps de statuer sur son sort. Le coût des travaux et le modèle d’affaires sont au cœur des débats internes.

«Ce bassin est unique donc touristiquement intéressant et plusieurs tournages internationaux y ont déjà eu lieu. Mais il est méconnu et mal commercialisé. Il faudrait que pour le futur tous les clubs de plongée du Québec puissent y avoir accès régulièrement», affirme Denis Martel, membre du groupe de défense Gardons le bassin olympique ouvert.

M. Martel, qui est aussi membre du CA de la Fédération québécoise des activités subaquatiques, se «réjouit de l’ouverture de la RIO dans ce dossier», mais indique du même souffle que les «défenseurs du bassin resteront vigilants et souhaitent participer à la recherche de solutions».

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