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Projet Montréal demande de bannir les produits contenant des microbilles en plastique

Projet Montréal souhaite que le gouvernement du Québec interdise sur son territoire la vente de produits d’hygiène contenant des microbilles en plastique.

L’opposition officielle à la Ville de Montréal déposera une motion au prochain conseil municipal pour que l’administration de la Ville demande au gouvernement de bannir ces produits des tablettes.

Agissant comme exfoliant dans certains nettoyants pour le corps et le visage ainsi que dans certaines marques de dentifrices, ces microbilles en plastique, souvent connus sous le nom de polyéthylène dans la liste d’ingrédients, se déversent dans les cours d’eau après utilisation, ne pouvant être filtrés par le système de traitement des eaux.

Ces microbilles, avec un diamètre aussi petit que 0,5 mm, sont non biodégradables et peuvent ensuite être ingérées par plusieurs types de poissons, leur causant ainsi des dommages au foie, peut-on lire dans le projet de loi de l’État de la Californie sur le bannissement des produits contenant des microbilles en plastique des tablettes. Des microbilles ont effectivement été retrouvées dans le système digestif de poissons, de mammifères marins, de reptiles, de moules, indique le projet de loi.

Ces particules de plastique peuvent également absorber des polluants présents dans l’environnement, pouvant ainsi endommager la santé humaine et la flore, ajoute le document.

Projet Montréal espère ainsi que Québec emboîtera le pas aux États de l’Ohio et de New-York qui étudient eux aussi des projets de loi semblables. L’état américain de l’Illinois a quant à lui déjà approuvé, en juin 2014, une loi interdisant la vente de produits cosmétiques contenant des microplastiques.

Projet Montréal s’inquiète particulièrement de l’état de santé du Saint-Laurent, rappelant que «3,7 millions de personnes, soit 45% des Québécois, tirent leur eau potable du fleuve Saint-Laurent». Leur motion affirme que le fleuve Saint-Laurent est déjà «lourdement contaminé par les microplastiques», alors que des chercheurs auraient observé la présence de plus 1000 microbilles par litre de sédiments entre Québec et Montréal.

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