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Port du casque à vélo : Louis Garneau fait volte-face

L’homme d’affaires Louis Garneau a rectifié jeudi sa position à propos du port du casque à vélo. Il préfère désormais que les cyclistes soient sensibilisés sur cet enjeu plutôt qu’une loi leur prescrive leur comportement.

Sur les réseaux sociaux, M. Garneau a admis avoir «réagi avec trop d’émotions» en parlant de l’accident de de vélo de la journaliste Isabelle Richer survenu le 27 juin dernier. Cette dernière, qui a été grièvement blessée, portait un casque lorsqu’elle a été heurtée par un camion à Rougemont, en Montérégie.

Plus tôt cette semaine, en entrevue avec le Journal de Montréal, l’olympien, qui est également conseiller du ministre des Transports Robert Poëti dans le cadre de la réforme du Code de la sécurité routière, avait indiqué que le port du casque à vélo devrait être obligatoire.

«Je suis en faveur d’une loi même si je suis en conflit d’intérêt, avait-il dit à la journaliste Isabelle Maher. Faire du vélo sans casque, pour moi, ce n’est vraiment pas sécuritaire, à la limite criminelle.»

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a lancé un débat, mercredi, sur les réseaux sociaux en demandant aux internautes s’ils étaient pour ou contre le port du casque à vélo. Il a reçu près de 200 réponses en date de jeudi matin.

Officiellement, la Ville de Montréal mise sur «une approche de sensibilisation des cyclistes à l’importance de porter un casque plutôt que sur une approche répressive», a indiqué à Métro la semaine dernière le porte-parole, Philippe Sabourin.

Le port du casque est l’un des sujets qui ont été abordés lors des discussions entourant la réforme du Code de la sécurité routière. Les groupes cyclistes consultés ont divergé d’opinion sur le sujet. Le ministre des Transports, Robert Poëti, est en réflexion. Il doit déposer son projet de loi à l’automne.

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