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Le nombre de décès a atteint un sommet au Canada

Photo: Yves Provencher/Métro

OTTAWA — La croissance et le vieillissement de la population ont porté le nombre de décès au pays à un sommet, rapporte jeudi Statistique Canada.

L’agence fédérale signale que les 258 821 décès survenus en 2014 représentent le total annuel le plus élevé depuis le début de leur recensement, en 1921.

Statistique Canada estime que le nombre de décès continuera d’augmenter au fil du vieillissement des baby-boomers, nés entre 1946 en 1965.

L’espérance de vie, elle, poursuit néanmoins sa progression.

De 2012 à 2014, l’espérance de vie à la naissance des Canadiens a atteint 79,7 ans pour les hommes et 83,9 ans pour les femmes.

Celle des hommes croît plus rapidement, atténuant l’écart avec celle de leurs compatriotes féminines. Statistique Canada attribue ce rapprochement aux habitudes de vie des femmes qui s’apparentent de plus en plus à celles des hommes.

L’espérance de vie la plus faible au pays a été observée au Nunavut, où elle s’établissait à 68,3 ans chez les hommes et à 73,9 ans chez les femmes.

Quant au taux de mortalité infantile, il a pour sa part atteint son niveau le plus bas depuis l’introduction du système d’enregistrement de l’État civil, en 1921. Il se situait alors à 77,4 décès pour 1000 naissances vivantes. Statistique Canada fait maintenant état de 4,7 décès pour 1000 naissances vivantes.

Les nombres de décès de nouveau-nés avant 28 jours de vie et de nourrissons âgés entre un et onze mois ont eux aussi atteint un creux historique, soit respectivement de 3,6 et de 1 décès par tranche de 1000 naissances vivantes.

En 2014, près de la moitié des personnes mortes au pays ont été emportées par le cancer et les maladies du coeur — les deux principales causes de décès depuis 2000.

Parmi les autres responsables, Statistique Canada cite les accidents vasculaires cérébraux, les maladies chroniques des voies respiratoires inférieures, les accidents, le diabète, la grippe et la pneumopathie, la maladie d’Alzheimer, de même que le suicide. Le seul changement relevé par l’agence est le déclassement des maladies du rein par celles du foie.

Dans les territoires, le suicide se trouve toutefois parmi les cinq premières causes de décès.

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