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Désastre pour le NPD: «on continue», dit Mulcair

Soirée électorale - Tom Mulcaire on October 19, 2015. Denis Beaumont Photo: Denis Beaumont/Métro

Alors que son parti était presque décimé au Québec et ses troupes étaient fortement diminuées dans le reste du pays, le chef du Nouveau parti démocrate (NPD), Thomas Mulcair, a décidé de rester en poste, contre toutes attentes.

«Depuis le début, cette élection portait sur le changement, et les Canadiens ont tourné la page sur 10 longues années, a-t-il clamé lors de son discours, hier. Les Canadiens ont fait ce choix, et nous l’acceptons en toute humilité.»

Lorsque les résultats désastreux du parti ont commencé à filtrer, on pouvait entendre des suppositions, parmi les quelque 200 partisans à la mine basse réunis au Palais de congrès de Montréal, que le chef du NPD démissionnerait, un choix qu’il n’a finalement pas fait.

«Les Canadiens nous ont demandé de travailler fort pour eux, et nous ne les décevront pas, a-t-il déclaré. On continue.»

Au moment de mettre sous presse, le parti était en voie d’être décimé au Québec, ayant réussi à conserver seulement 10 des 59 sièges que la formation avait réussi à remporter en 2011. Sur les 10 sièges que les Montréalais avaient donné au parti, reste seulement trois.

À Montréal, M. Mulcair, a même du lutter très durement pour conserver son siège dans Outremont, alors que la libérale Rachel Bendayan menait en début de soirée. Il a finalement été donné gagnant en fin de soirée avec 42% des votes au moment de mettre sous presse.

Alexandre Boulerice a facilement conservé son siège dans Rosemont-La-Petite-Patrie. Au moment de mettre sous presse, Le NPD était en voie de conserver Laurier-Sainte-Marie, alors qu’Hélène Laverdière semblait pouvoir confortablement battre le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.

La vague orange s’estompe

Ce sont des résultats forts décevants pour un parti qui était donné gagnant dans les premières semaines de la campagne. La CBC plaçait le NPD en première place avec 37,4% des intentions de vote le 24 août, loin devant les conservateurs, avec 28%. Le parti a rapidement perdu des plumes, et a tombé en deuxième place en mi-septembre, puis en troisième place peu après.

Sous l’ancien chef Jack Layton, décédé du cancer deux mois après l’élection, les néodémocrates avaient pourtant remporté le titre d’opposition officielle pour la première fois de leur histoire, avec 103 sièges. Ce revirement, qui avait relégué les libéraux à la troisième place avec le pire score de leur histoire, était attribuable en grande partie à la «vague orange» qui avait eu lieu au Québec. Contre toutes attentes, les Québécois avaient alors donné 59 sièges au NPD, rayant presque le Bloc québécois (BQ) de la carte.

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