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Questions en rafale avec l’auteur François Lepage

Photo: Collaboration spéciale

Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.

Docteur en logique, François Lepage est professeur de philosophie depuis 1986 à l’Université de Montréal. Auteur de nombreuses publications il signe son premier roman, Le dilemme du prisonnier, en 2008.

Les abeilles, son dernier roman, combine suspense, humour et quelques questionnements philosophiques. Un immeuble du Plateau Mont-Royal est soufflé par une violente explosion qui sème la panique : des matières radioactives flottent dans l’air. Pour rassembler les morceaux du casse-tête, il faudra revenir aux émeutes de la faim à Casablanca, à Annecy à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et à Saint-Jérôme, rue Brière.

Que lisez-vous en ce moment?
Je viens de terminer Les bienveillantes, de Jonathan Littell, et de commencer La conscience d’Éliah, de Guy Lalancette.

Qui sont vos trois auteurs préférés?
Louis-Ferdinand Céline, Michel Houellebecq et Orhan Pamuk.

Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
J’ai toujours eu envie d’écrire comme un enfant rêve d’être astronaute ou pompier, et puis un jour, je suis passé à l’acte.

Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres. Quelles sont les vôtres?
J’écris de manière plutôt intensive durant des périodes déterminées à l’avance. Je sépare totalement les trois phases : élaboration d’un plan détaillé, recherche d’information et, finalement, rédaction.

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En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
Je n’ai pas de peur particulière. Si mon roman passait totalement inaperçu ou était descendu en flamme, je serais déçu, mais cela ne me fait pas peur.

Quel livre auriez-vous aimé écrire?
Les particules élémentaires, de Houellebecq.

Quel est votre pire défaut littéraire?
Je suis une «grande gueule»!

De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’auteur?
Un jeune homme que je ne connais pas, le neveu d’une amie à qui elle avait prêté mon premier ouvrage, aurait dit : «Quand on lit Lepage, on se sent intelligent!»

Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Ce que j’aime, c’est lorsque je trouve une formulation, un agencement parfait de mots qui semblait m’attendre. À l’inverse, je n’aime pas quand je n’arrive pas à trouver une formulation, un agencement parfait de mots.

Les Abeilles
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