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Cette semaine, on craque pour: HAIM, Dead Snow II, Le Trouble…

Photo: Josie Desmarais

Cette semaine, on craque pour… HAIM, Tel père, tel fils, The Green Inferno, Le Trouble à Osheaga, Dead Snow II, Baby Jane et Je suis FEMEN.

1. HAIM
Les sœurs Haim arrivent de leur Californie natale pour nous rendre visite. Profitant de leur présence en ville avant leur prestation à Osheaga, les trois filles se sont mises derrière la console afin d’offrir un DJ set à quelques heureux élus dans la boutique H&M, rue Sainte-Catherine. Apparaissant d’abord déboussolées, elles ont ensuite envoyé de bons beats pour dégourdir la salle. Le groupe sera en spectacle sur la scène de la Rivière, samedi à 17h15. (Josie Desmarais)

2. Tel père, tel fils
Qu’est-ce qui est le plus important, les liens du sang ou l’attachement émotif? Le réalisateur japonais Hirokazu Koreeda explore cette question avec sensibilité et intelligence dans ce film où deux couples découvrent que leurs enfants ont été échangés à la naissance. On craque particulièrement pour le jeune comédien Keita Ninomiya, au jeu extrêmement touchant. En DVD. (Jessica Émond-Ferrat)

3. The Green Inferno
Eli Roth, qui a créé une petite commotion dans le monde de l’horreur il y a 12 ans avec son premier long métrage, Cabin Fever, suivi quelques années plus tard du très graphique Hostel, revient à la réalisation avec un film de cannibales qu’il serait probablement indélicat de qualifier de délicieux ou d’exquis. Bonne nouvelle pour les fidèles, on retrouve ici les ingrédients chers au réal-scénariste, dont son humour noir, son amour du gore et ses personnages d’étudiants américains ô combien naïfs qui se rendent à l’étranger. La scène de leur capture par une tribu anthropophage, avec les cris, les pleurs, les tambours et la peinture rouge qui dégouline sur les corps, vaut à elle seule le détour. Samedi à Fantasia. (Natalia Wysocka)

4. Le Trouble à OsheagaÀ Osheaga, la formation pop-punk-rock montréalaise Le Trouble a hérité d’une case horaire plus ou moins enviable – de 13h à 13h40 vendredi – mais si vous cherchiez une raison d’arriver tôt au parc Jean-Drapeau, ne cherchez pas plus loin! Vous aurez un coup de cœur pour ce band, promis. Peut-être même plus grand que pour Skrillex. (Natalia Wysocka)

5. Dead Snow II
Massacrer une bande d’étudiants à la montagne ne suffisait pas. Les zombies nazis du colonel Herzog reprennent le collier dans le bijou norvégien Dead Snow 2, ou Død Snø 2 (prononcer «deud sneu tou») et n’épargent personne – c’est un euphémisme – afin d’anéantir le village de Talvik. Cependant, la troupe sanguinaire se bute cette fois aux soldats morts-vivants de l’Armée rouge… Un choc épique, en rappel à Fanta­sia,  mercredi. (Maxime Huard)

6. Baby Jane
Deux femmes aux prises avec une dépression tom­bent amoureuses. Dans le confort d’un appartement, elles se promettent des pro­menades dans la neige, des barbes à papa, un voyage en Laponie. Mais les plans imaginés ne se réalisent jamais. Il devient vite évident qu’il y a autre chose qui gruge l’âme de l’une d’en­tre elles. Qui l’empêche de mettre le nez dehors autrement que pour aller dans un bar, qui fait en sorte qu’elle commence la journée avec une bière, enchaîne avec un rhum, se réfugie sur son canapé comme sur une île. Avec Baby Jane, roman publié avant l’encensé Purge, mais tout juste traduit en français aux éditions Stock, l’auteure finlandaise Sofi Oksanen offre une lecture douloureuse, violente, belle et brinquebalante comme cet amour aussi fort que complètement tout croche. (Natalia Wysocka)

7. Je suis FEMEN
Parmi tous les films et reportages à avoir été réalisés sur le groupe féministe ukrainien, Je suis FEMEN offre un regard unique et touchant. Le réalisateur suisse Alain Margot a suivi les filles de 2010 à 2013, filmant leurs confidences, leurs manifestations et leurs déboires, s’attardant tout particulièrement à Oxana Shachko, l’artiste du groupe. Il faut prendre le tout pour ce qu’il est, soit un portrait intimiste et élogieux qui présente les filles comme des Jeanne d’Arc des temps modernes. À l’affiche dès vendredi au cinéma Excentris. (Roxane Léouzon)

On se désole pour…

ART - Jack White BlunderbussART - JAck White game de baseballART - Jack White White Stripes

 

 

 

 

 

Les mille et un visages de Jack White
L’unique expression du visage de Jack White a une histoire longue et nuancée, comme on le voit sur son album Blunderbuss (1), et encore sur Lazaretto (2). Loin de se limiter aux fonctions officielles, la voici à un match de baseball (3). Bonus: une tranche d’histoire, elle fait ici apparition avec les White Stripes en 2001 (4). (Jeff Yates)

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