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Jeux du Québec: les Leonard, une fratrie d’Anjou tournée vers le tennis

Antoine, Delphine et Alexis Leonard s'occupent de l'équipe de tennis de la délégation de Bourassa. Photo: Romain Schué/TC Media

Entraîneurs de l’équipe de tennis de la région de Bourassa lors de ces Jeux du Québec, Antoine et Alexis Leonard sont accompagnés par leur petite sœur, Delphine. Ancienne participante de cette compétition, la résidente d’Anjou encadre les jeunes de sa délégation.

Debout devant son banc au bord du court n°12 du centre sportif Claude-Robillard, Alexis Leonard, 23 ans, profite de la fin du set pour encourager l’une des athlètes de Bourassa. Le bras tendu, il invite la jeune joueuse de tennis à lui taper dans la main avant de reprendre sa rencontre.

«J’aime cette ambiance, explique-t-il. Le tennis est normalement un sport individuel, mais là, on s’encourage, il y a des cris, des chansons. C’est une mini Coupe Davis. Pour les jeunes, c’est une belle expérience qui n’existe nulle part ailleurs.»

«Petit, on jouait dans notre sous-sol»
Quelques mètres plus loin, sur le court n°11, c’est Antoine, l’aîné, qui distille ses conseils. À l’extérieur, un regard sur les deux terrains, Delphine, la benjamine de 20 ans, accompagne les autres athlètes de la délégation.

Chez les Leonard, qui habitent à Anjou, le sport est une histoire de famille. «Petit, on jouait dans notre sous-sol au badminton, au hockey, au basket et même au tennis contre le mur, se souvient Alexis, qui admirait les performances de Patrick Rafter et Carlos Moya, alors qu’Antoine, le plus doué et passionné par ce sport, préférait le style d’André Agassi.

«J’aime le tennis car tu te retrouves face à toi-même, explique le professeur de science à au Collège Reine-Marie de Saint-Michel, âgé de 26 ans. Il faut chercher dans tes ressources pour performer, il faut trouver, seul, un moyen de gagner.»

En famille depuis 2012
En 2012, Delphine prend la direction de Shawinigan pour participer aux Jeux du Québec. Les premiers pour la famille Leonard. Ses deux frères l’accompagnent.

«J’étais déçu de ne pas pouvoir y aller comme athlète, car quelqu’un était meilleur que moi à l’époque, alors j’y suis allé comme coach», rigole Alexis, également entraîneur de hockey au Collège Dawson.

«Entraîner sa sœur, c’était particulier, se souvient Antoine. J’étais plus stressé qu’habituellement, alors qu’on n’avait pas de pression, aucune attente de résultat.»

«Je pense qu’elle m’écoutait beaucoup moins qu’un autre coach, reprend Antoine avec un large sourire. On se chicanait un peu, mais en même temps, je savais ce qu’il fallait dire ou ne pas dire.»

«Une belle gang»
La famille Leonard se retrouvera à nouveau en 2014, à Longueuil, avant de se réunir, encore, cet été à Montréal. Une expérience «vraiment fun», assure Delphine, qui a également participé aux Jeux du Québec d’hiver avec l’équipe de hockey et qui n’a pas hésité à prendre quelques jours de congés pour assister à l’événement.

«On forme une belle gang», clame la future étudiante en psychologie de l’université de Potsdam dans l’état de New York.

«C’est une belle expérience pour nous, poursuit Antoine. On a beaucoup de plaisir à être en famille. Ce n’est pas tout le temps qu’on peut le faire.»

Cette 51e finale des Jeux du Québec se poursuit jusqu’au lundi 25 juillet.

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