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De la techno au service des jeunes

Des jeunes s'initient aux carrières scientifiques et techniques à l'échoFab, dans Griffintown. D'autres pourraient bientôt le faire dans un atelier de fabrication numérique dans Rivière-des-Prairies. Photo: Communautique

Imprimantes 3D, découpeuses laser, drones : un projet propose de mettre ces technologies dernier cri à la disposition des jeunes dans un atelier dans Rivière-des-Prairies.

Un projet d’atelier de fabrication numérique, ou Fab Lab, est en cours sur le territoire de Boscoville, l’ancien centre de rééducation pour jeunes qui est aujourd’hui géré par l’organisme à but non lucratif Boscoville.

Il réunira divers outils assistés par ordinateur avec lesquels des jeunes de 14 à 30 ans pourront s’exercer lors d’activités scolaires, communautaires ou d’insertion professionnelle. Le programme d’activités, qui reste à définir, inclura, par exemple, la création d’objets en trois dimensions et même la fabrication et le pilotage de drones. Le tout, avec un souci constant pour le développement durable.

«Tout le programme sera axé sur le développement durable, l’écoconception, écodesign, comment faire des prototypes pour valoriser ou recycler des matériaux. Ça sera un modèle pilote pour ce qu’on appelle les Fab Cities, c’est-à-dire des villes plus autonomes à tout point de vue», explique Monique Chartrand, directrice générale de l’organisme Communautique.

Communautique codéveloppe le projet avec Boscoville 2000. L’organisme a déjà ouvert le premier atelier de fabrication numérique au Québec, l’échoFab, dans le quartier Griffintown de Montréal.

Pour les responsables de Boscoville, le futur Fab Lab favorisera la persévérance et la réussite scolaire, de même que l’engagement civique et la participation citoyenne des jeunes. «C’est une opportunité de développement positif toute à fait innovante. C’est très innovant sur le territoire que les jeunes aient accès à cela », note la coordonnatrice du secteur mobilisation, Nathalie Persico.

L’atelier de Boscoville, un vaste terrain boisé, promet d’être plus gros que celui de Griffintown et d’être le seul au Canada à être dédié au développement durable, souligne Mme Chartrand. «Ça sera une forme d’extension beaucoup plus grande dans un contexte de nature montréalaise», explique-t-elle. «On parle quand même d’un terrain de 11 hectares boisés et de grands bâtiments qui accueilleront des équipements encore plus gros.»

Mercredi dernier, la Ville de Montréal a annoncé qu’elle octroie 240 000 $ au projet évalué à demi-million de dollars. La subvention permettra de commencer l’achat d’équipement, l’aménagement des installations et la construction de la programmation. L’atelier de Boscoville devrait ouvrir en mars ou avril prochain, annonce Mme Chartrand.

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