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Deuxième saison pour un nouveau sport, le pickleball

Club de pickleball de Saint-Laurent, à l'Académie LaurenHill le dimanche 10 avril 2016. Photo: Johanna Pellus/TC Media


Inspiré du badminton et d’autres sports de raquettes, le pickleball se veut plus doux et intergénérationnel. Il y a deux ans, un Laurentien passionné, Jean-Claude Lavoie, a décidé de mettre sur pied un club pour ce sport qui a été importé au Québec en 2008. En attendant le futur complexe sportif, la quarantaine de joueurs se rassemblent le dimanche à l’école LaurenHill.

Le pickleball se rapproche du tennis par ses mouvements, mais les règles sont plutôt celles du badminton, ainsi que la taille du terrain, tandis que le maniement de la raquette rappelle celui du tennis de table. La balle, en plastique troué, ressemble à celle du hockey cosom.

«Physiquement, c’est moins dur pour les articulations, parce qu’il y a un peu moins de déplacements que le badminton, explique M. Lavoie. Ce que j’adore aussi, c’est qu’on peut mettre toutes sortes d’effets sur la balle, contrairement à un volant.»

Il a découvert le sport il y a une demi-douzaine d’années, peu après que Marcel Lemieux l’ait importé des États-Unis et ait créé la fédération québécoise en 2011. Le pickleball existe depuis 1965 de l’autre côté de la frontière et son nom viendrait du chien du sénateur qu’il l’a inventé. Il s’appelait Pickle et s’emparait des balles pour les cacher. Le Pickle’s ball était né.

À Saint-Laurent, hommes et femmes de tous âges jouent dans le gymnase de l’école LaurenHill de septembre à mai et dans le parc Noël-Nord en été. M. Lavoie avoue que le pickleball séduit moins les gens entre 30 et 50 ans, «car ils performent encore dans beaucoup d’autres disciplines comme le tennis ou le badminton».

Pour certains, ce sport vient justement en remplacer d’autres.

«J’ai toujours pratiqué énormément de sports de raquette, indique Diane St-Pierre, mais il y a une vingtaine d’années, mes pieds ne me le permettaient plus. Maintenant, ça fait trois ans que je fais du pickleball et, même si je suis avec plein d’orthèses, je suis capable de jouer à un bon niveau.»

Mme St-Pierre vient d’ailleurs de Lachine pour pratiquer et va également au club de Laval deux fois par semaine.

«J’aime beaucoup le côté intergénérationnel du pickleball, déclare le Laurentien membre depuis un peu plus d’un an, Philippe Guyon De Chemilly. Mon fils en fait aussi et ça lui permet de jouer avec des femmes, des personnes âgées… En même temps, c’est une belle leçon de vie.»

Avec leur transfert dans le futur complexe sportif, M. Lavoie espère pouvoir proposer aux joueurs deux pratiques en journée et une le soir en semaine.

Pour en savoir plus: pickleballquebec.com ou contacter Jean-Claude Lavoie au 514 462-8087.

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