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Les enfants syriens, premières victimes de la guerre

La guerre en Syrie a privé une génération entière d’éducation, déplore un rapport de l’UNICEF publié hier, qui estime que 2,8 millions d’enfants n’ont plus accès à l’école – soit la moitié de la jeunesse syrienne.

«Il n’y a présentement plus aucun endroit, en Syrie, où un enfant peut vivre une vie normale, a raconté à Métro Carleen McGuinty, la directrice adjointe des politiques et des programmes internationaux d’UNICEF Canada. Cette guerre fait fi de toutes les conventions internationales et de tous les droits de la personne. C’est un précédent très dangereux.»

Le rapport indique que de plus en plus d’enfants doivent travailler pour subvenir aux besoins de leur famille – parfois même dès l’âge de 3 ans. Il pointe aussi une tendance à la hausse des mariages précoces dans lesquels des fillettes d’à peine 12 ans sont impliquées. Les parents, bien souvent, croient ainsi offrir un avenir meilleur à leur fille. «C’est une stratégie néfaste de survie de plus en plus répandue», déplore Mme McGuinty.

«Ce n’est pas encore une génération perdue. Ces enfants rêvent encore; c’est à nous de ne pas les décevoir.» -Carleen McGuinty, directrice adjointe des programmes internationaux d’UNICEF Canada

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