Vincent Lecavalier avec le Canadien: pourquoi pas?

Calmez-vous, ce n’est pas une primeur, car personne n’a révélé que Geoff Molson veut convaincre Vincent Lecavalier de renoncer à sa récente retraite pour rejoindre le Canadien de Montréal. Cela dit, pourquoi pas?

En janvier dernier, dès que Vincent Lecavalier a été échangé par les Flyers de Philadelphie pour terminer sa carrière avec les Kings de Los Angeles, je me suis posé cette question, car notre équipe traversait à ce moment-là sa pire léthargie à vie.

Toutefois, on peut comprendre le choix de notre vedette québécoise de 35 ans de prendre le chemin de la Californie, là où les Kings avaient plus de chance d’aller loin dans les séries et même d’aspirer à une autre coupe Stanley.

Alors que Vincent Lecavalier a été coincé au rôle de comparse à Philadelphie, il a réussi à Los Angeles une fin de saison reluisante pour un joueur snobé par les Flyers.

Les experts de la LNH sont presque unanimes, Vincent Lecavalier a encore du hockey dans le corps. Il peut même facilement tenir son bout pour deux autres saisons.

Dans les circonstances, pourquoi le Canadien de Montréal ne prendrait-il pas les devants pour faire venir un vétéran de son calibre?

En effet, pour expliquer les déboires du Canadien cette saison, la plupart des analystes et des partisans ont montré du doigt deux facteurs essentiels. Primo, il manque à notre équipe au moins trois joueurs d’élite: un défenseur, un centre et un ailier. Secundo, la chambre du Canadien souffre d’un déficit de leadership. Le noyau de notre équipe est jeune, mais il n’est pas bien entouré par des vétérans aguerris.

D’où la pertinence de l’option Vincent Lecavalier, un Québécois talentueux et gagnant de la coupe. Mais pour convaincre un joueur comme lui, il faut échafauder tout un plan bien ficelé.

Un Jean Béliveau aurait pu réussir ce coup, lui, l’idole de jeunesse de Vincent Lecavalier, au point que ce dernier a porté son numéro 4 mythique. Hélas, il nous a quittés en 2014.

Néanmoins, Montréal regorge encore d’anciens joueurs légendaires, comme Serge Savard qui a conseillé Geoff Molson pour relancer notre équipe en 2012.

Tout est possible, car l’histoire du sport d’élite regorge de merveilles qui sont retournées au jeu après une première retraite. Des étoiles ont aussi retrouvé l’envie de renouer avec la LNH après l’avoir quitté. Jaromír Jagr en est le parfait exemple. N’a-t-il pas aidé les jeunes vedettes des Panthers de la Floride d’éclore dans le bon sens?

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