Le cochon de Gaza : fable rigolote

Photo: Les Films Séville

Pour son premier long métrage, le Belge Sylvain Estibal propose une fable gentille universelle sur les divisions entre juifs et Palestiniens avec Le cochon de Gaza, en salles à compter de demain.

Après avoir attrapé un cochon dans ses filets, un simple pêcheur de Gaza (Sasson Gabai, excellent) se lie d’office avec une juive et ils se lancent dans un commerce bien peu recommandable.

À l’instar du récent Et maintenant on va où ?, Le cochon de Gaza s’inscrit dans cette veine de film engagé qui cherche tout autant à conscientiser qu’à divertir. Légère et rigolote, cette fable tragi-comique propose une réflexion universelle sur les clivages entre juifs et Palestiniens. Bien que parfois un peu appuyé et schématique (entre autres dans sa caractérisation des personnages), le réalisateur a recours à un mélange de situations absurdes et un sens de l’autodérision afin de (pré)valoir son message de paix.

Avec cette finale à la fois onirique et utopique, le film se veut porteur d’espoir envers ses deux camps opposés. C’est peut-être un peu naïf comme raisonnement, mais la bonne humeur qui se dégage de l’ensemble est souvent contagieuse. De plus, la prestation du comédien Sasson Gabai (La visite de la fanfare) est parfaitement nuancée et du fait même, il se laisse voler la vedette par le cochon, tout aussi attachant et irrésistible.

Cote : *** sur 5

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