Parlons du messie Tim Tebow

Pour la dernière chronique avant la pause du temps des Fêtes, il semblait normal de parler un peu du messie. Non, non, pas de celui qu’on «fête» en dépensant notre bonus de Noël en cadeaux pour toute la famille, mais bien le messie de la NFL, Tim Tebow. 

N’en déplaise aux fans du chrétien le plus populaire en Amérique du Nord, je m’apprête à faire une affirmation scandaleuse : John Skelton, le quart remplaçant des Cardinals de l’Arizona, dont personne ne parle, est aussi bon, sinon meilleur, que Tebow.

En neuf départs cette saison, le jeune quart des Broncos de Denver a une impressionnante fiche de sept victoires et deux défaites. Dans les faits, Tebow n’a croisé le fer qu’avec une équipe d’élite et s’est fait donner une leçon de football par Tom Brady et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre.

Les Lions de Detroit, une équipe bien inférieure aux Pats, a aussi corrigé la bande à Tebow. Les Broncos sont au premier rang de leur section, avec une fiche de 8-6. Même si Tebow n’est pas étranger à ces succès, les Broncos doivent surtout remercier l’émergence de leur défense, le réveil de Willis McGahee et l’incompétence de leurs rivaux de section.

Skelton, quant à lui, a joué dans six matchs des siens et l’a emporté à cinq reprises. Son plus beau trophée de chasse est sa victoire contre les 49ers de San Francisco, une des cinq meilleures équipes de la ligue. Il a aussi vaincu les Eagles de Philadelphie, une bien meilleure formation que sa fiche de 6-8 ne le laisse croire.

Le plus gros avantage que Tebow a sur Skelton est son excellent ratio entre les passes de touché et les interceptions (11-2 pour Tebow et 8-10 pour Skelton). Toutefois, les passes de Tebow sont tellement imprécises qu’autant ses receveurs que les demis de coin adverses n’ont de chance de les attraper.

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