Je les attire comme des mouches

Il se passe vraiment quelque chose entre moi et les gars en couple. Je les attire comme des mouches.

Vous vous souvenez de Simon, dont je vous ai parlé dans mon avant-dernière chronique? C’est le gars qui, après certains rapprochements, m’a finalement dit qu’il avait une blonde. (Et qui avait répondu non quand je lui avais demandé s’il en avait une lors de notre rencontre. Je ne l’ai pas précisé dans ladite chronique par manque d’espace!) Eh bien, depuis, il revient sans cesse à la charge!

Une semaine après qu’il a passé la nuit chez moi, il m’a tout d’abord texté pour me demander si j’avais envie de recommencer… Je lui ai dit que ce n’était pas une bonne idée, mais ça n’a pas semblé refroidir ses ardeurs, car la semaine suivante, il m’a écrit de nouveau en me demandant, cette fois-ci, s’il avait oublié son chandail gris chez moi. Beau prétexte!

Il n’a pas lâché prise et, vendredi passé, il m’a texté encore une fois pour me demander quels étaient mes plans pour la soirée. Je lui ai répondu que j’avais un souper avec des amis. Il a eu le culot de me demander s’il pouvait venir chez moi ensuite. Après deux refus, le gars s’essayait encore!

Il m’a alors avoué que, depuis la nuit que nous avions passée ensemble, il pensait sans cesse à moi.

Et sa blonde dans tout ça?

Il m’a dit qu’il était prêt à prendre le risque de me revoir, car il avait vraiment envie de moi, que c’était plus fort que lui, etc.

Il faut bien un gars en couple pour m’écrire des choses comme ça, et se consumer de désir pour moi!

Pourquoi ce ne sont jamais les gars célibataires qui sont aussi passionnés?

Au début de l’année, le même scénario s’était produit, et j’avais dit non à un garçon qui m’avait demandé d’être sa maîtresse. Quasiment un an plus tard, j’ai encore une fois de plus à questionner mes valeurs…

Cela dit, ça n’a pas été facile! Alors que Simon, lui, n’avait aucun remords à tromper sa copine et semblait totalement assumer son choix, moi, j’ai dû questionner ma morale avant de refuser. J’étais tourmentée, et lui, pas du tout! Il plaçait la santé de son couple entre mes mains, et moi, je devais me débrouiller avec ça.

C’est certain qu’après cet épisode, ma foi en la fidélité a une fois de plus faibli. Mais ce qui m’a davantage troublée, c’est le pourquoi de ma propension à attirer les gars en couple. Est-ce parce que je ne possède pas le gène de la «copine potentielle»? Est-ce parce que le taux des beaux gars intéressants célibataires n’est pas assez élevé, comparativement à celui des beaux gars intéressants en couple?

Une chose est sûre : quand c’est rendu que la deuxième question que tu poses à un gars, après lui avoir demandé son nom, c’est «As-tu une blonde?», et qu’il te répond non, mais qu’en fait, c’est faux, tu ne peux plus faire grand-chose!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.