Juliette tire sa révérence

J’ai souvent rêvé au moment où j’allais mettre fin à cette chronique. Je croyais que j’aurais rencontré quelqu’un, et qu’étant tellement amoureuse, je serais incapable de continuer à écrire les aventures rocambolesques d’une célibataire! J’espérais un happy ending pour tirer ma révérence, mais finalement, ce n’est pas arrivé…

J’ai tout de même décidé qu’après deux ans et demi à m’épancher sur mon célibat, il était temps de passer à autre chose, et d’arrêter, à tout le moins sur papier, d’être cette éternelle célibataire.

Car, oui, Juliette, ce n’est que du vrai! Vous avez été nombreux à me demander si ce que je vous confiais au fil des semaines dans le journal était véridique; eh bien oui! Je me suis toujours inspirée de ma vie personnelle, et parfois de celle de mes amis célibataires, pour vous donner mon point de vue sur la vie en solo.

Et contrairement à ceux et celles qui ont déjà pensé que, derrière Juliette, se cachait une femme de 50 ans, mariée depuis 30 ans, mère de 2 enfants, ou bien encore un homme, vous vous êtes mis le doigt dans l’œil! Juliette a 30 ans et est bel et bien célibataire. Elle reste un personnage dans la mesure où ses réactions sont parfois un peu exacerbées, mais elle est bien réelle; ses réflexions et ses aventures le sont aussi.

Celles-ci vous ont d’ailleurs fait réagir, chers lecteurs. J’ai toujours été surprise de voir tant d’hommes se confier à moi dans des courriels, alors que j’aurais pensé au départ que les femmes l’auraient fait davantage. J’ai adoré vous lire. Vous m’avez souvent fait sourire! Vous m’avez aussi ouvert l’esprit à certaines réalités masculines face au célibat et aux femmes. Vous avez également été nombreux à vouloir m’offrir un verre ou un café afin qu’on puisse échanger sur le célibat. Souhaitant garder mon anonymat, je n’ai pu accepter vos invitations, mais sachez qu’elles m’ont beaucoup flattée!

Je profite aussi de ce dernier billet pour vous dire que la photo qui a accompagné chacune de mes chroniques n’est pas un cliché de moi auquel on aurait subtilisé mon visage. J’ai bel et bien les cheveux foncés, et les yeux aussi d’ailleurs, j’ai un poids proportionnel à ma taille, mais je ne suis pas adepte de la camisole qui laisse entrevoir le nombril!

Mais pourquoi cet anonymat, vous demandez-vous peut-être? Entre autres parce ce que ça n’aurait pas fait sérieux, avec le métier que j’exerce, mais aussi pour vous permettre de vous identifier à cette fille à l’orée de la trentaine qui cherche l’âme sœur et s’amuse en l’attendant, à cette fille qui n’est pas vraiment différente de vous en fait.

Ces années de célibat m’auront façonnée et fait évoluer de toutes sortes de façons d’autant plus que, par l’écriture, j’ai pu y jeter un regard plus éclairé. Je vous quitte le cœur un peu gros, sachant que j’ai eu beaucoup de chance d’avoir cette tribune pour donner mon point de vue sur le célibat. Je vous quitte aussi le cœur rempli d’espoir. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que c’est pour bientôt, le grand amour… En tout cas, je n’ai jamais été aussi prête!

Merci de m’avoir lue, fidèles lecteurs et lectrices, et au plaisir de vous retrouver dans un avenir rapproché…

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.