Prix du carburant… Et si on se grouillait?

Ça y est, v’là le moment de l’année où il faut renégocier son hypothèque ou vendre un rein pour faire le plein
de sa bagnole. Ri-di-cu-le.

Il y aura toujours, comme disent les Anglais, BMW  : bus, metro, walk. Mais pour ceux qui habitent en banlieue ou en région, iiiiiiiish. Pour ne pas dire : $?%?/$?$!

Les pétrolières prennent les consommateurs en otages, rien de nouveau. Le prix du baril monte, le prix à la pompe monte. Le prix du baril stagne, le prix de à la pompe monte aussi! Toujours de vagues excuses basées sur de vagues conflits.

Le Québec pourrait concevoir le plus grand réseau de bornes électriques pour les voitures hybrides ou justement, avec un peu d’entrepreneurship, électriques à 100 %. On attend quoi? De ravager l’île d’Anticosti à grands coups de foreuse sans lui demander son consentement? Comme dans les films de fesses : «Allez coquine, laisse-moi te faire une p’tite passe par en arrière sans que personne s’en rende compte!»

Soyons honnêtes : on est probablement les artistes les moins écolos. Quand on sait tous les scandales dans le milieu du recyclage où le tout finit par atterrir dans un sale dépotoir avec le reste des déchets, les petits bacs verts, bof…

Personnellement, on s’en «composte» un peu!

Par contre, ne pas voir le potentiel économique pour notre territoire de se mettre «au vert» sur le plan de l’automobile est une aberration. Pourquoi rester dépendants des autres? Ah oui, bien sûr, il y aura toujours des tarlas pour dire qu’on doit se sacrer de la miniforêt amazonienne qu’est l’île d’Anticosti. Et après? On fait quoi quand elle est vide? Youhou! La «drette»! Elle est où, votre foutue vision à long terme? Dans le derrière de l’autruche, comme la tête de Gérard Deltell?

Incitons tous les automobilistes à n’utiliser que des voitures électriques. Les détracteurs diront : «Oui, mais pour l’instant, ça coûte plus cher… Il y a peu de modèles complètement électriques…»

Hé, détracteurs, deux piastres le litre bientôt, ça vous tente? Pas nous. Le Québec devrait justement devenir un pionnier en ce sens : au lieu de compter sur des technologies désuètes qui peuvent nous faire faux bond parce qu’elles ne sont pas renouvelables, faudrait se grouiller un peu. On a de l’électricité à profusion et à bon compte; pour le reste, concevons nos propres voitures s’il le faut!

Ça créerait de l’emploi, ça ferait baisser nos coûts de déplacement, ça remplirait les coffres de l’État et le Québec ne serait plus dépendant de personne.

Oublions de forer si nous ne voulons pas nous faire faire la même action… avec un «u» et un «r» de plus.

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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