La guerre des maux

De plus en plus on parle de « terrorisme » pour décrire certaines des actions militantes étudiantes un peiu délinquantes. Houuuuuuuuuuuu. Ben Laden renaît de ses cendres assez rapidement depuis quelques jours.  Wouin. Les gens de Belfast, Tel-Aviv et même New York doivent rire de nous. Ou peut-être même qu’on leur fait pitié, d’être aussi déconnectés. On grimpe sur nos grands chevaux… bien « padés » dans leur tenue chevaline anti-émeute.

« Incitation à craindre le terrorisme ». Sommes-nous rendus fous? Peur d’avoir peur d’avoir peur d’avoir peur de peut-être se retrouver dans une situation peut-être vaguement périlleuse.

On ne sait pas pour vous, mais il y a une sacrée marge entre des jeunes qui usent de fumigènes dans le métro et de ce qu’on voit comme étant du terrorisme dans l’actualité mondiale. Montréal a l’air d’une grosse mauviette, qui a peur de son ombre. À moins que ce soit pour faire oublier les arrestations à la mairie et chez les sbires libéraux en raison de corruption?

En fait, à force de crier au loup, la ville de Montréal comme le gouvernement du Québec risquent de retourner de plus en plus de gens contre eux.

Des professeurs et des étudiants de l’UQAM ont décidé que c’en était trop, avec raison. Ils lancent une lettre visant à demander le retrait des accusations liées au terrorisme pour les quatre étudiants accusés de la sorte.

La guerre des mots fait mal et risque de faire quatre victimes de plus. Et quoi encore, messieurs Charest et Tremblay, un Guantanamo dans le grand Nord pour tous ceux qui tiennent une pancarte? COME ON!

Si vous aussi vous trouvez que cette étiquette ridicule faussement liée au terrorisme n’a pas sa place, cliquez sur le lien plus bas et signez la lettre. 

 http://alturl.com/2v5av

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