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Le mouvement #ByeByeBilles cible les cosmétiques polluants

Photo: Collaboration spéciale

Depuis la sortie de la députée du NPD Megan Leslie à la fin du mois de mars, les microbilles de plastique ont certes fait jaser au pays.

En ce qui me concerne, ces microbilles sont devenues persona non grata dans ma salle de bain (j’ai même trouvé une liste de produits à boycotter). Sachant qu’un tube de 150g peut contenir plus de 300 000 microbilles, selon les estimations du 5 Gyres Institute, je n’ai pas été difficile à convaincre! Qui plus est, il est relativement facile de les remplacer: amandes et les coquilles moulues, sel de mer, farine de maïs ou haricots sont autant de substituts qui exfolient naturellement. Plusieurs fabricants de cosmétiques les ont d’ailleurs déjà bannies de leurs formulations.

à la plageLush, de son côté, ne s’est pas limité à les éliminer. Vendredi, la chaîne lancera en édition limitée l’exfoliant À la plage et remettra la totalité du prix de vente (6,95$) à des organismes caritatifs qui luttent contre la pollution des cours d’eau par les microbilles de plastique.

L’entreprise s’est également associée à 5 Gyres et à Sentinelle Outaouais «pour faire la lumière sur les microbilles en plastique et les dommages qu’elles causent aux écosystèmes aquatiques». Au programme: une pétition destinée à la ministre de l’Environnement Leona Aglukkaq (la lettre avait été signée 845 fois au moment de mettre en ligne) et une vidéo de sensibilisation (en anglais et sous-titrée en français).

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Bic7QEVRNe4&w=560&h=315]

Une autre pétition, celle-ci hébergée sur le site de l’Assemblée nationale, est aussi en circulation. Quelque 1274 personnes avaient signé au moment de mettre en ligne.

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