Yuksek @ Sala Rossa

Photo: Collaboration spéciale
  • Yuksek @ Sala Rossa
    Vendredi 6 juillet

Pendant que le jazz et ses dérivés envahissent le Quartier des spectacles, la vie continue dans les autres salles de la métropole. Je sais bien que notre festival chouchou occupe beaucoup de place dans les médias ces temps-ci, mais si on fouille un peu, on constate qu’il y a des événements «off jazz» qui valent le coup. On est bien content pour Dave 1 et P-Thugg, de Chromeo, qui donneront le spectacle de clôture du FIJM, mais ça fait aussi du bien de voir notre cousin Yuksek revenir à Montréal. Ce sont d’ailleurs les promoteurs (ceux du festival MEG), qui lui ont donné sa première chance en sol montréalais en 2005, qui présentent cet événement à la Sala Rossa. Notons que pendant que Yuksek se trouvera derrière ses mixers, laptop et autres objets technologiques pour nous montrer comment sa musique a évolué depuis sa dernière visite, deux musiciens l’accompagneront pour ajouter à la performance live.

En huit ans, Pierre-Alexandre Busson, alias Yuksek, est devenu l’un des DJ français les plus populaires de la planète. La constance de ses productions et sa french touch en ont fait un personnage suivi par les amateurs et les médias de musique électronique depuis ses débuts. Son deuxième album, Living on the Edge of Time, a une facture plus pop parfaitement assumée. Ses deux premiers single, On A Train et Always on the Run, ont incontestablement des qualités radio friendly que son album précédent n’avait pas. Ça fait du bien de voir un DJ qui a réussi à survivre à l’âge d’or des DJ de musique électronique. Époque, pas si lointaine, où l’éclosion et l’explosion des blogues et des médias internet en avaient fait des rock star. Plusieurs n’ont pas su se réinventer, mais Yuksek a vu juste en adoptant un style plus commercial et grand public. Sala Rossa, 4848, boulevard Saint-Laurent

  • Big Freedia @ Le Belmont
    Samedi 7 juillet

Avant de lire ce billet, je vous invite à aller sur votre ordinateur pour y écouter le clip Excuse, de Big Freedia. Autrement, j’ai l’impression qu’on va avoir de la misère à se comprendre. Big Freedia est à la musique ce que Rupaul était au milieu de la mode des années 1990. Pas seulement parce que son orientation sexuelle est ambiguë, mais aussi parce qu’il a un côté flamboyant et extravagant. Et sa musique est pareille. Big Freedia – Freddie Ross de son vrai nom – est originaire de la Louisiane, aux États-Unis, et est l’une des figures montantes de la musique qui fait danser. Freedia fait dans le bounce, un style né à La Nouvelle-Orléans vers la fin des années 1980. Une musique qui rend fou et qui pourrait évoquer pour certaines grands-mères un disque de Ferland qui saute. Mais peu importe, si vous êtes au Belmont ce samedi, vous ne pourrez pas rester indifférents. Probablement la plus grosse petite soirée de la fin de semaine. Le Belmont, 4483, boulevard Saint-Laurent

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