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Mon emploi n’existait pas quand j’étais jeune: pilote de drone

DroneDrone Photo: Getty Images/iStockphoto

Aujourd’hui, Métro propose une édition spéciale dans toutes ses rubriques sur le thème de l’enfance.

Charles Goyette n’aurait jamais pu deviner qu’il deviendrait un jour pilote de drone. Il n’y était pas du tout prédestiné. Pourtant, aujourd’hui, il enseigne le pilotage de drone à I/Drone Montréal, l’école qu’il a cofondée. Entrevue.

Quelles industries utilisent des drones?
Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire avec un drone. C’est très vaste comme domaine. Il y a beaucoup d’industries qui utilisent ou qui veulent utiliser le drone. La photo aérienne, la vidéo, le cinéma, la télé… On peut aussi rentrer dans des domaines spécialisés comme la construction, l’arpentage, l’architecture ou la photogrammétrie – ce sont des images 3D qu’on peut modéliser et utiliser dans les jeux vidéo ou l’animation 3D. Autrefois, c’était tout fait par avion. Maintenant, avec les drones, c’est beaucoup plus près du sol. Ça donne de meilleures images et c’est beaucoup moins dispendieux. Il y a aussi des courses de drones ainsi que la livraison par drone.

Que vouliez-vous faire lorsque vous étiez enfant?
Je voulais me lancer en affaires. J’ai fait des études en gestion d’entreprise et en marketing, que je n’ai pas terminées. Ensuite, j’ai exploré le domaine de la construction. Les drones, c’est arrivé plus tard. Ç’a commencé par la photographie. Mon épouse et moi, on offrait des photos immobilières et on a décidé de faire l’acquisition d’un drone pour diversifier notre offre. On a acquis de l’expérience, puis je suis devenu instructeur de pilotage de drone. J’ai commencé en 2014, alors que les drones connus du grand public sont arrivés en 2013.

Si on vous avait dit lorsque vous étiez jeune que vous feriez ce métier plus tard, qu’auriez-vous dit?
L’enfant en nous est toujours intéressé par la technologie et le futur, mais parfois, on se dit que ça n’arrivera pas de notre vivant. Et pourtant, la techno, le futurisme et la réalité sont en train de se mêler. On le voit vraiment avec les drones. Il y a plein de choses qui s’en viennent qu’on ne croyait pas possibles il y a cinq ans. On s’en va peut-être vers un monde à la Star Trek ou Star Wars, où les robots vont remplacer les humains.

«Il y a plein de choses qui s’en viennent qu’on ne croyait pas possibles il y a cinq ans. On s’en va peut-être vers un monde à la Star Trek ou Star Wars, où les robots vont remplacer les humains.» – Charles Goyette, pilote de drone

Quel conseil donnez-vous à un jeune qui veut faire votre métier?
C’est possible! C’est un beau métier! On a toujours rêvé de voler, et avec un drone, on peut le faire tout en restant au sol. C’est beaucoup plus sécuritaire. On peut très bien gagner sa vie avec ça. Si on aime les jeux vidéo, c’est un peu la même façon de procéder. On pilote avec une télécommande, alors les jeunes sont souvent de très bons pilotes de drone.

Est-ce qu’il y a beaucoup d’emplois dans ce domaine?
Les drones sont très intéressants pour l’avenir. Ils sont là pour rester.

Quelle est la meilleure chose à propos de votre emploi?
Utiliser la dernière technologie, travailler à l’extérieur, faire de la photo, travailler des images. Il y a tellement de métiers en un seul, c’est ce qui est vraiment intéressant. Ça fait travailler notre créativité.

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